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Police-Justice

14-Juillet: un mineur soupçonné d'avoir projeté une "action violente" à Angers mis en examen

Emmanuel Macron remonte l'avenue Foch pour le défilé militaire du 14 juillet 2024

Emmanuel Macron remonte l'avenue Foch pour le défilé militaire du 14 juillet 2024 - LUDOVIC MARIN / AFP

Un mineur soupçonné de préparer un projet d’action violente à l’occasion des festivités du 14 juillet à Angers a été mis en examen ce lundi 15 juillet.

Un mineur soupçonné d'avoir projeté "une action violente" à Angers à l'occasion du week-end du 14-Juillet a été mis en examen lundi notamment pour "association de malfaiteurs", a-t-on appris auprès du parquet de la ville.

Cet Angevin âgé de 16 ans, inconnu de la justice et des services de police, avait été interpellé samedi matin par des policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée d'Angers, a précisé le procureur de la République d'Angers Eric Bouillard. Son interpellation avait été annoncée sur X samedi en fin de journée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"Il était dans une réflexion sur comment faire"

L'adolescent a été repéré par les services de renseignement en raison d'échanges en juin sur les réseaux sociaux dans lesquels il se renseignait pour savoir comment s'y prendre pour commettre une action violente, selon le procureur.

"À un moment, dans ces conversations, la date du 14 juillet est évoquée, parmi d'autres choses. Il était dans une réflexion sur comment faire", a ajouté M. Bouillard, qui n'a pas précisé quel type d'action était envisagé.

"Il n'y a aucun élément faisant apparaître la préparation concrète d'une action. Il n'y a pas d'acte matériel permettant de dire qu'un attentat a été déjoué", a-t-il également dit.

Le mineur a été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations dangereuses et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et placé sous contrôle judiciaire.

Quelque 130.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés samedi et dimanche sur l'ensemble du territoire français pour assurer le bon déroulement des festivités du 14 juillet, deux semaines avant l'ouverture des Jeux olympiques, selon le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

RMC avec AFP