RMC
Police-Justice

Affaire Mélodie: les aveux de son amant

Disparition de Melodie à Marseille

Disparition de Melodie à Marseille - RMC

Le corps de la mère de 34 ans a été retrouvé dans la nuit de jeudi à vendredi dans un ravin du col de l'Espigoulier, à Gémenos. Son amant, un homme de 40 ans, a avoué le meurtre en garde à vue et a été mis en examen tard dans la soirée.

Le corps de Mélodie, cette jeune mère de famille Marseillaise, a été retrouvé vendredi soit un mois et demi après sa disparition. Son amant, un homme de 40 ans a avoué l'avoir tué. Il a indiqué par la suite le lieu du crime aux enquêteurs.

Il a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire hier. Une autre personne de son entourage a elle aussi été mise en examen pour non-dénonciation de crime.

Plus de dix jours après la disparition de Mélodie, une information judiciaire pour disparition inquiétante avait été ouverte le 14 novembre.

L'enquête avait finalement été requalifiée le 17 novembre pour "enlèvement et séquestration", a indiqué le parquet.

Une relation extraconjugale tumultueuse

Cet homme de 40 ans a d'abord contesté les faits avant de passer aux aveux.

Il n'a reconnu avoir tiré plusieurs fois sur Mélodie qu'à la toute fin de sa garde à vue. Il a ensuite conduit les enquêteurs dans un lieu en périphérie de Marseille, où un corps de femme, très vraisemblablement celui de la jeune femme de 34 ans, a été découvert.

Ses proches n'avaient aucune nouvelle d'elle depuis le 3 novembre dernier.

Cet homme de 40 ans entretenait avec Mélodie "une relation extraconjugale tumultueuse", selon le procureur de Marseille.

À son domicile, les policiers ont retrouvé une arme de poing en garde à vue, il a confirmé qu'il s'agit bien de celle qu'il a utilisée pour tuer la mère de famille.

Vendredi, le parquet a requis sa mise en examen et son placement en détention provisoire pour assassinat. Ce dernier nie toute intention criminelle et toute préméditation.

Une autre personne de l'entourage du suspect a elle aussi placée en garde à vue, le parquet a requis sa mise en examen pour non-dénonciation de crime, et demandé son contrôle judiciaire.

Lucile Pascanet