RMC
Police-Justice

Aurélie Vaquier: un corps retrouvé sous une dalle de béton dans l’Hérault, "très probablement" celui de la femme disparue depuis 2 mois

RMC
Aurélie Vaquier est disparue depuis deux mois, un corps a été trouvé à son domicile. Son compagnon est en garde à vue.

Le compagnon d'une femme recherchée depuis des semaines a été placé mercredi en garde à vue après la découverte à Bédarieux (Hérault) sous une dalle en béton du domicile conjugal d'un cadavre qui est "très probablement" celui de la disparue. 

"Les techniciens en investigation criminelle du groupement de gendarmerie de Montpellier ont procédé à l'extraction méticuleuse du corps qui s'est terminée en milieu d'après-midi en présence d'un médecin légiste qui a pu faire un premier examen", a indiqué mercredi soir le procureur de Béziers. "Il s'agit très probablement du corps d'Aurélie Vaquier en raison de la présence d'un tatouage très reconnaissable et d'un piercing". 

Une autopsie et un scanner du corps doivent être pratiqués jeudi et des prélèvements ADN seront alors également effectués pour confirmer ultérieurement l'identification de la victime, a ajouté Raphaël Balland. 

Le cadavre a été découvert "dissimulé sous une dalle de béton" grâce notamment à un "chien de recherche" et un "géoradar permettant le sondage des sols et des cloisons", a encore ajouté M. Balland, précisant qu'un médecin légiste devait se rendre sur les lieux.

Il résidait toujours au domicile du couple

Mercredi après 17 heures, une vingtaine de membres de la gendarmerie et de la police scientifique s'affairaient toujours sur les lieux, dans le centre de Bédarieux, à une trentaine de kilomètres au nord de Béziers près d'un petit ensemble de logements aux murs roses et aux volets verts, a constaté un photographe de l'AFP.

Agé de 39 ans, le compagnon de la femme de 38 ans qui n'avait plus donné signe de vie depuis le 28 janvier, a été placé en garde à vue en fin de matinée. Il résidait toujours au domicile du couple.

La disparition avait été signalée par le compagnon le 23 février auprès de la gendarmerie de Bédarieux, plus de trois semaines après que sa compagne ait donné signe de vie pour la dernière fois, a rappelé M. Balland.

Ses proches n'ont jamais cru à un départ volontaire

Le 28 janvier, cette dernière aurait, selon les dires de son compagnon, quitté le domicile conjugal, sans aucun moyen de paiement ou de locomotion, avec uniquement son téléphone portable et quelques vêtements, avait déclaré le magistrat dans un précédent communiqué.

Une information judiciaire avait été ouverte le 1er mars par le parquet de Béziers pour "enlèvement et séquestration" et se poursuit désormais pour des faits de meurtre.

En marge des recherches menées par la gendarmerie qui avait notamment lancé un appel à témoignages avec la photo de la disparue aux cheveux bruns et au visage fin, plusieurs battues et une marche avaient été organisées par le cercle familial et amical de la jeune femme. Ses proches n'ont jamais cru à un départ volontaire. 

La rédaction avec AFP