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"C'était d'une violence inouïe": 40 jeunes cagoulés tentent d'interrompre un concert de rap et saccagent une MJC

Femme assassinée à Mérignac, policier tué à Avignon : la possession d’armes à feu se banalise-t-elle en France?

Femme assassinée à Mérignac, policier tué à Avignon : la possession d’armes à feu se banalise-t-elle en France? - Crédit: AFP

Près de Lyon, des rivalités entre bandes de jeunes de différents quartiers pourraient être à l'origine de cette frayeur samedi soir, qui n'a fait aucun blessé physique.

Une quarantaine d’individus masqués ont attaqué la MJC de Rillieux-La-Pape, en grande banlieue lyonnaise, samedi soir au moment où se tenait un concert de rap. Ils ont tenté de s’introduire à l’intérieur de la salle de spectacle sans succès mais ont saccagé tous les abords de la salle municipale avant d’être dispersés par la police.

Des violences sur fond de rivalité entre jeunes de différents quartiers, qui auraient voulu faire cesser le concert d’un rappeur venu d’une ville voisine. Malgré les dégâts matériels il n’y a eu aucun blessé ni aucune interpellation.

"Des barres de fier, des pierres, des coups de pied dans les vitres"

Une quarantaine d’individus masqués tentent de briser les vitres et de pénétrer dans la salle de concert au moment où un groupe de Rap est entrain de jouer. Aurélien Hilérai Falzon, trésorier de la MJC, était présent samedi soir.

"C'était extrêmement violent, extrêmement rapide avec des barres de fier, des pierres, des coups de pied dans les vitres. Les agents de sécurité ont pu les contenir à l'extérieur. On a pris la décision de confiner le public à l'intérieur, 200 personnes, mais c'était d'une violence inouïe."

A l’origine de ces violences, peut-être une rivalité entre jeunes de quartier: certains issus de Rillieux-La-Pape auraient voulu interrompre le concert d’un rappeur de Vénissieux, une commune voisine.

Le maire affirme que ce concert à risque n’avait pas été annoncé par les organisateurs. Faux, estime le manager du rappeur.

"Je n'ai jamais eu l'impression que c'était un concert à risque, ça fait 20 jours que c'est prévu, il y avait des flyers, c'était annoncé sur les réseaux sociaux, tout le monde était au courant"

Le manager affirme également qu’aucun message haineux n’a été posté contre la tenue du concert sur les réseaux sociaux. 

Jean-Baptiste Bourgeon (avec J.A.)