Chanteloup-les-Vignes: le ministre de la Ville exige sur RMC une "justice ferme et rapide" pour les "imbéciles" responsables des violences

Julien Denormandie, ministre de la Ville, a évoqué ce mardi les incident de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) sur RMC. Il demande une justice ferme et rapide pour les "imbéciles" responsables des violences et promet que l'Etat "sera au rendez-vous" de la reconstruction de l'arche brûlée.

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner se rend ce mardi matin à Chanteloup-les-Vignes en compagnie des ministres de la Justice, Nicole Belloubet et de la Ville et du Logement, Julien Denormandie. Ils rencontreront policiers et pompiers après les violents affrontements entre des jeunes du quartier de la Noé et les forces de l'ordre samedi soir.

Julien Denormandie a évoqué cette visite et ces incidents ce mardi matin sur RMC face à Jean-Jacques Bourdin et assure que le gouvernement ne prend pas ces événements à la légère.

"Evidemment que ce sont des imbéciles", confirme-t-il en écho aux propos d'Edouard Philippe la veille, accusé de minimiser l'incident en raison de ce terme. "Est-ce que ce sont des criminels ? Ca, la justice le dira, car des enquêtes sont en cours".

"Ce qui est sûr c'est que je veux que la justice applique des peines très fermes"

Le ministre de la Ville explique sur RMC qu'il souhaite en revanche que la justice soit "ferme" et "rapide" dans cette affaire.

"Ce qui est sûr c'est que je veux que la justice applique des peines très fermes. Car c'est intolérable, c'est inqualifiable ce qu'il s'est passé. Il faut que les peines soient à la hauteur des actes commis. On est dans un Etat de droit, mais ce qui est sûr c'est qu'il faut une justice forte, et qui également rende rapidement la peine."

Chapiteau brûlé: "L'Etat sera au rendez-vous de la reconstruction"

Il explique travailler en étroite collaboration avec la maire Catherine Arenou (divers droite) concernant l'urbanisme de la ville et la sécurité.

"Dans ces quartiers qui pâtit de cette insécurité? Ce sont les habitants. Quand je vois des jeunes en pleurs devant le chapiteau brûlé... Ce lieu, je veux en tant que ministre de la Ville (...) Ca va être reconstruit très vite, l'Etat sera aux côtés de la maire et c'est bien normal. En aucun cas il faut que des considérations financières empêchent de le reconstruire, et donc l'Etat sera au rendez-vous."

James Abbott