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Police-Justice

Disparition de Santiago: Belgique, complices... ce que l'on sait de la fuite des parents

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Les parents du petit Santiago sont toujours introuvables ce mercredi matin. Cela fait maintenant plus de 24 heures que le bébé de 17 jours, grand prématuré, a été enlevé par ses parents à la maternité d'Aulnay-sous-Bois. L'alerte enlèvement a été levé en début de soirée. C'est désormais vers la Belgique que l'enquête se dirige.

Toujours aucune trace du petit Santiago et de ses parents soupçonnés de l'avoir enlevé. Cela fait désormais plus de 24 heures qu'ils ont quitté la maternité d'Aulnay-sous-Bois avec leur bébé prématuré. Et malgré l'alerte enlèvement déclenchée mardi matin, ils n'ont pas encore été retrouvés.

On a appris mardi soir que leur signalement est désormais diffusé à toute la population en Belgique.

Car les enquêteurs en ont la certitude, c’est en Belgique que le couple s’est enfui. Grâce aux caméras de surveillance de l’hôpital, les policiers savent que les parents ont quitté la maternité vers 23h30 avec un grand sac, transportant probablement leur nourrisson. Puis ils sont montés dans une voiture où les attendaient trois personnes. Un enlèvement sans doute prémédité, avec de potentielles complicités.

Le nourisson, un prématuré très fragile

C’est la raison pour laquelle cinq membres de l’entourage des parents ont été placés en garde à vue dès mardi matin. Ils sont âgés de 16 à 29 ans et ont été interrogés sur leur rôle éventuel.

Dans le même temps, les recherches se poursuivent avec la coopération active de la police et de la justice belges pour retrouver les parents et leur nourrisson, grand prématuré, dont la vie ne tient qu’à un fil s’il n’est pas constamment suivi par des médecins.

A l'hôpital Robert Bellanger à Aulnay-sous-Bois, le personnel est choqué. Mais Sonia Doysié, secrétaire du syndicat sud santé sociaux de l'hopital, n'est pas surprise de ce qu'il s'est passé lundi soir.

"Surprise oui et non. Pourquoi ? Parce que ça fait des années qu'on demande que tous les bâtiments soient sécurisés. C'est arrivé en maternité, ça aurait pu arriver ailleurs. Encore une fois, on a déjà eu des intrusions, notamment dans le bâtiment des maternités. On demande à ce que les portes soient sécurisées, mais ça demande de l'argent. Ça demande aussi du personnel de surveillance et un accompagnement pour les sorties des familles ce qui n'est pas le cas aujourd'hui", pointe-t-elle.

Guillaume Biet avec Guillaume Descours