Dordogne, Cévennes, Belgique... la crise sanitaire est-elle à l'origine de la hausse de ces violences?

Est-ce un effet de loupe, une loi des séries ou y-a t-il de plus en plus de forcenés qui passent à l'action? Lundi soir encore, un homme de 50 ans, licencié d’un club de tir, s'est retranché chez lui à Guerlédan dans les Côtes-d'Armor. Ses enfants ont été mis à l'abri. Et à 22h30, les négociations étaient toujours en cours.
Un cas qui arrive juste après l'arrestation d'un ex-militaire en fuite dans une forêt de Dordogne quelques semaines après un cas similaire dans les Cévennes et alors qu'en Belgique, un ex-militaire encore, est toujours recherché, caché dans une forêt de l'est du pays.
"Comme une cocotte-minute, on a mis sous pression certaines personnes"
Pour le patron du GIGN, le général Rety, cette violence en série est liée à la crise sanitaire: "Mon intime conviction c'est qu'il y a un lien avec l'épidémie. Comme une cocotte-minute, on a mis sous pression certaines personnes et maintenant, cela explose surtout chez ceux ont vécu dans la promiscuité imposée dans certains milieux familiaux ou voisinages", estime-t-il sur BFMTV.
"Le second lien c'est est-ce qu'on a peut-être retardé certains soins qui s'imposaient ou empêché l'accès à des assistantes sociales ou autres. Du coup, ces individus ne sont pas traités sur le plan social ou médical et cela se manifeste par une violence extrême", ajoute-t-il.
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