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Faits divers

Accident de téléphérique à Val Thorens: information judiciaire ouverte, possible erreur humaine

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Deux jours après l'accident de téléphérique à Val Thorens (Savoie), qui a fait huit blessés dont deux graves, une information judiciaire a été ouverte ce jeudi. Une erreur humaine pourrait avoir causé l'accident.

Que s'est-il passé à Val Thorens, à l'arrivée du téléphérique à la Cime Caron ce mardi matin? La procureure de la République d'Albertville (Savoie) annonce ce jeudi l'ouverture d'une information judiciaire après l'accident qui a fait huit blessés, dont deux graves. Une erreur humaine pourrait avoir été à l'origine de l'accident.

"Il ressort des premières constatations effectuées par les enquêteurs et le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG) que l’accident pourrait résulter d’une erreur humaine sans pour autant exclure d’autres causes techniques que les investigations, qui se poursuivront dans le cadre de l’information judiciaire qui sera confiée ce jour à un juge d’instruction, pourraient déterminer", indique Anne Gaches dans un communiqué de presse, qui revient aussi sur les circonstances de l'accident.

Seize ouvriers dans la cabine

"Le 19 novembre 2024 à 7h01, la cabine numéro 2 du téléphérique de la Cime Caron de Val Thorens percutait à la vitesse de 6 mètres par seconde la gare d’arrivée de la station du même nom située à 3.200 mètres d’altitude. A son bord, se trouvaient seize ouvriers qui travaillaient depuis le mois de mai 2024 sur deux chantiers dont celui d’un restaurant panoramique. A 7h20, les secours étaient rapidement dépêchés sur les lieux et permettaient de dresser le bilan des victimes de l’accident qui se portait à 8 personnes blessées dont 2 gravement, sans compter les personnes prises en charge psychologiquement à Val Thorens et Orelle."

L'enquête, ouverte pour "blessures involontaires", a été confiée par le parquet d'Albertville à la CRS Alpes, au groupement de gendarmerie de la Savoie, ainsi qu’à la Section de Recherches de Chambéry. L'association d’aide aux victimes, l’AVIJ des Savoie, a été saisie "afin d’accompagner les blessés, ainsi que l’ensemble des personnes impactées".

Laurent Picat avec Guillaume Biet