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Faits divers

Après une soirée arrosée, 3 invités du ministre de la Justice belge urinent sur un fourgon de police

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En Belgique, le ministre de la Justice se retrouve dans l’embarras après que 3 de ses invités ont été surpris en train d’uriner sur un fourgon de police garé à proximité.

Une affaire embarrassante… Une enquête a été ouverte en Belgique après que trois invités d'une fête d'anniversaire au domicile du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne ont été surpris en train d'uriner sur un fourgon de police garé à proximité.

Son domicile faisait l'objet d'une surveillance policière renforcée

Les faits, qui se sont produits dans la nuit du 14 au 15 août à Courtrai (Nord-Ouest), quand le ministre fêtait ses 50 ans avec de nombreux invités, ont conduit la police locale à porter plainte. Cela a débouché sur une enquête judiciaire pour "outrage" confiée à la zone de police voisine de Roulers, a précisé à l'AFP Tom Janssens, porte-parole du parquet de Courtrai.

Depuis que le ministre a reçu des menaces en 2022, émanant selon lui du milieu des trafiquants de drogue, son domicile à Courtrai fait l'objet d'une surveillance policière renforcée, ces mesures spéciales comprenant de la vidéosurveillance.

RMC Police-Justice : Une affaire embarrassante du ministre de la Justice en Belgique - 25/08
RMC Police-Justice : Une affaire embarrassante du ministre de la Justice en Belgique - 25/08
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Le ministre assure ne pas avoir été témoin de la scène

Selon le journal Het Nieuwsblad, trois hommes éméchés ont été filmés en fin de nuit en train d'uriner sur un fourgon intégré dans ce dispositif alors qu'ils venaient de participer à la fête d'anniversaire.Vincent Van Quickenborne, qui a assuré ne pas avoir été témoin de la scène, a dit "désapprouver évidemment" ces faits.

"Si la police a fait des constatations, alors il faut leur donner une suite", a ajouté ce libéral flamand, dans une réaction transmise par son cabinet. Un syndicat de police, le SNPS, a jugé les faits "indignes d'un ministre de la Justice", dans un communiqué maniant l'ironie et intitulé "le scandale du Watergate".

"C'est un coup de poing à l'encontre de nos policiers, un manque de respect pour les femmes et les hommes en uniforme", a aussi estimé le Syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS).

C.A. avec AFP