Attaque à Paris: les deux blessés sont "tirés d'affaire"

INFORMATION RMC -  Selon une source proche de l'enquête à RMC, l'homme et la femme agressés, employés de la société audiovisuelle Premières Lignes, sont toujours à l'hôpital mais sont désormais "hors de danger".

C'est une information RMC: au lendemain de l'attaque au hachoir devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, les deux blessés sont désormais hors de danger, selon une source de l'enquête à RMC. 

Gravement blessés, l'homme et la femme étaient, respectivement, en "urgence relative" et en "urgence absolue" vendredi soir. Selon nos informations, la jeune femme, a été opérée au niveau de la tête et est désormais "tirée d'affaire".

Le Premier ministre Jean Castex, qui s'est rendu sur les lieux avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a affirmé sa "volonté résolue, par tous les moyens, de lutter contre le terrorisme", précisant à propos des deux victimes que "leurs vies ne sont pas en danger, dieu merci".

Les deux blessés appartiennent à l'agence de presse Premières Lignes dont l'immeuble, situé au 10, rue Nicolas Appert, dans le 11ème arrondissement de Paris, abritaient autrefois les locaux de Charlie Hebdo. Ils avaient déjà été les témoins impuissants de l'attaque de janvier 2015.

"Cela s'est passé vers 11H45, un homme est arrivé et a attaqué avec un hachoir deux salariés qui fumaient devant l'immeuble, un homme et une femme", indiquait vendredi Paul Moreira, fondateur et co-dirigeant de Premières Lignes. Une photo diffusée sur les réseaux sociaux montre un hachoir ensanglanté.

Un "auteur principal" a été interpellé par la police près de la place de la Bastille, a indiqué le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard. Vendredi soir, sept personnes au total étaient gardées à vue. Le premier suspect, né au Pakistan, arrivé en France encore mineur, est âgé de 18 ans. 

L'attaque intervient en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé l'hebdomadaire satirique en janvier 2015. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste", confiée à la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Maxime Brandstaetter avec Xavier Allain