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Attaque au couteau en Alsace: mort de l'élève qui a fait un malaise pendant le confinement de son collège

Des élèves ont été confinés après l'agression au couteau de deux fillettes, jeudi 19 avril, à Souffelweyersheim dans le Bas-Rhin.

Des élèves ont été confinés après l'agression au couteau de deux fillettes, jeudi 19 avril, à Souffelweyersheim dans le Bas-Rhin. - BFM Alsace

Une jeune fille de 4e est morte ce vendredi après avoir fait un malaise cardiaque la veille lors du confinement de son collège à Souffelweyersheim près de Strasbourg. Une mesure actée pour protéger les élèves de l'assaillant qui a blessé au couteau deux fillettes aux alentours.

Une collégienne a été victime d'un malaise cardiaque en marge de l'attaque au couteau de Souffelweyersheim près de Strasbourg jeudi. Les enfants de l'école et du collège d'a côté ont été confinés durant 1 heure et demi environ. Au moment de l'intervention des forces de l'ordre, une élève de 4e a fait un malaise cardiaque, hospitalisée en urgence, dans un état grave.

La jeune fille est finalement décédée comme l'annonce le rectorat ce vendredi 19 avril.

"Elle avait été secourue par des enseignants qui très vite ont appelé les services de pompiers. Elle est décédée en fin d'après-midi", a expliqué à l'AFP le recteur d'académie, Olivier Faron.

Soutien psychologique

"Nous sommes atterrés, sans voix", a déclaré à l'AFP Georges Schuler, le maire de Reichstett, commune où résidait la collégienne. "Il y a une enquête en cours, je ne peux pas vous dire si cette jeune fille présentait une pathologie cardiaque ou pas".

Un poste d'urgence médico-psychologique avait été installé jeudi pour répondre à toutes les questions et obtenir des conseils avant les vacances qui débutent ce vendredi soir.

Le collège sera également ouvert lundi, au premier jour des vacances scolaires, pour proposer un accueil et un service d'écoute aux familles qui en feraient la demande.

L'assaillant, âgé de 30 ans, a été interpellé. Une enquête pour "tentatives d'homicides volontaires sur mineures de 15 ans (et rébellion)" a été ouverte. "Les motivations du principal suspect demeurent inconnues à ce stade", a précisé le parquet, qui a évoqué des "fragilités psychiatriques" et estimé "qu'aucun élément ne permet de rattacher ces agressions à un acte terroriste".

RMC et AFP