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Brest: un pilote de drone se trompe et livre les gardiens de prison au lieu de détenus

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Les gardiens de la prison de Brest ont eu la surprise d'être livrés en cannabis et téléphones portables par un drone. Une erreur d'adresse semble-t-il alors que les détenus sont nombreux à se faire livrer des produits interdits par drone.

Si à l’approche des Fêtes il n’est pas rare de voir le père Noël se tromper de cheminée quand il apporte les cadeaux, voir un dealer se tromper de fenêtre est plus insolite. Celui qui livre illégalement les détenus de la prison de Brest par drone aurait dû vérifier deux fois la destination du colis.

Depuis quelques années, les livraisons par drone dans les prisons ont remplacé les lancés de colis depuis l’extérieur. C’est la garantie pour les détenus d’être bien livré au bon endroit sauf quand le pilote du drone se trompe.

L'histoire RMC du jour : Quand un pilote de drone se trompe lors d’une livraison en prison - 02/12
L'histoire RMC du jour : Quand un pilote de drone se trompe lors d’une livraison en prison - 02/12
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Et c’est donc ce qui est arrivé à Brest ce matin de novembre. L’un des surveillants de la prison s’apprête à prendre son service et lorsqu’il rentre dans son bureau, il voit sur sa fenêtre un paquet. Il décide de l’ouvrir et en ressort deux téléphones, un chargeur, des écouteurs mais aussi… du cannabis !

Des armes parfois livrées

Il comprend alors qu’au lieu de livrer le paquet à un détenu, le pilote a déposé directement le colis chez les surveillants. Une erreur cocasse qui surprend Reynald Cochennec, délégué FO Pénitentiaire interrogé par Ouest France. Normalement selon lui les détenus récupèrent directement le colis en mains propres… Parce que ça coûte très cher aux détenus et aussi parce qu’en prison le destinataire s’absente rarement pour faire une course.

Mais si l’affaire peut prêter à sourire, les syndicats alertent. Cette pratique est quotidienne et maintenant, en plus de la drogue et des téléphones, des armes sont mêmes livrées par ce biais. Dernièrement des couteaux en céramique sont rentrés en prison grâce à un drone.

Pierre Bazin