"Ce n'est pas pour empêcher de s’amuser": cette commune interdit de creuser des gros trous sur sa plage

Les vacanciers ont presque la plupart du temps en tête le danger que représente la mer ou l'océan, notamment avec ses courants et vagues. Sauf qu'à la plage, un autre facteur est aussi prendre compte et peut potentiellement être mortel. Ainsi, si les châteaux de sable sont un moyen de s'amuser en famille, ils peuvent être très dangereux. La raison? En creusant des gros trous, le sable peut s'affaisser, provoquant le risque d'être enseveli.
En effet, chaque année des enfants meurent asphyxiés après avoir été ensevelis dans leurs terrain de jeu. Cela a été le cas le 17 juillet dernier à Capbreton, un enfant de 10 ans est mort, enseveli sous un mètre de sable.
Ne pas rester debout près de la personne ensevelie
"L’opération de désengagement est difficile à réaliser et sur la plage, seuls les sauveteurs sont équipés et formés. Dans l’attente de leur intervention, il faut veiller à ne pas rester debout près de la personne ensevelie, pour exercer moins de pression au sol, et retirer le plus de sable autour d’elle", explique ainsi France 3 Nouvelle Aquitaine.
Ces sauveteurs redoublent donc de vigilance, c’est le cas à Messanges (Landes), où la mairie a pris un arrêté municipal pour interdire les trous de plus de 50 centimètres.
"Faire de la prévention et pas de la sanction"
Florent, vacancier, creuse pourtant un trou avec son fils. Victor, sauveteur en mer, lui rappelle les consignes. "On en avait conscience que c'était un peu dangereux...", concède le vacancier. "C'est bien qu'ils fassent cela, les gens ne font pas forcément attention. S'il y a de la prévention, cela évite les problèmes."
L'arrêté est d'ailleurs placardé sur le poste de secours. "L'idée, évidemment, c'est de faire de la prévention, pas de la sanction. On n'est pas là pour empêcher les gens de s'amuser. Simplement les protéger par rapport à des risques qu'ils encourent", assure auprès de RMC le maire de Messanges, Hervé Bouyrie. Les sauveteurs vont continuer leur travail de prévention jusqu’à 28 septembre.