Deux SDF gagnent 500.000€ au Cash avec une carte volée, le propriétaire demande un partage des gains

Un Toulousain s'est fait voler sa carte bleue, au début du mois de février, par deux SDF dans le centre-ville de Toulouse, qui l'ont utilisée pour acheter des tickets à gratter. L'un d'eux s'est révélé gagnant, selon Le Parisien, mais impossible de récupérer les 500.000 euros de gain, le propriétaire de la carte ayant signalé le délit à la FDJ.

Deux SDF ont décroché le gros lot en gagnant 500.000 après avoir acheté un ticket à gratter à Toulouse, en Haute-Garonne, au début du mois de février. Mais ils pourraient ne jamais toucher l'argent qu'ils ont remporté. La faute à leur mode de paiement, une carte bleue volée juste avant l'achat du ticket gagnant.

Selon les faits révélées par le journal Le Parisien, tout part du centre-ville de Toulouse. Au début du mois, Jean-David se rend à sa voiture. Il fait alors une mauvaise découverte, la porte de son véhicule a été forcée et son sac à dos a disparu. Un malheur n'arrivant jamais seul, son sac contenait tous ses papiers et ses moyens de paiement.

Pour éviter toutes dépenses, le Toulousain contacte directement sa banque pour faire opposition, mais trop tard. Il s'aperçoit en faisant ses comptes que les voleurs ont dépensé 50 euros dans un bureau de tabac juste à côté du lieu où sa voiture était garée.

Il propose de partager les gains

Jean-David s’y rend, explique la situation au buraliste, qui lui confirme avoir bien vu deux sans-abris, au comportement suspect, acheter des tickets à gratter. "Mais pas sûr que vous les revoyiez", lui lance le gérant, puisqu'il apprend que les deux hommes ont gratté un Cash et remporté la somme maximale, 500.000 euros.

Pour l'instant, les deux SDF n'ont rien empoché, puisque les gros gains doivent être directement réclamés en personne à la Française des Jeux. Ils n'ont peut-être pas osé, par peur de se faire attraper pour leur vol. Jean-David, lui, a une proposition à leur faire: partager la somme. "Sans moi, ils n’auraient pas gagné, mais sans eux, je n’aurais pas acheté ce ticket", a-t-il confié au Parisien, en les invitant à joindre son avocat, Me Pierre Debuisson.

Romain Houg (avec TRC)