"Ils étaient adorables": le choc dans le village des victimes de l'éboulement mortel sur la route de Chamonix

Un jour après l'éboulement mortel qui a tué deux personnes, mercredi, en Haute-Savoie, le village où habitait les deux victimes leur a rendu hommage, dans la Somme.

Le village d'Oisemont, dans la Somme, rend hommage à ses deux habitants disparus, ce mercredi soir, sur la route nationale 205, en Haute-Savoie. Hugo et Valentine, tous deux âgés de 23 ans, se trouvaient à l'arrière d'un véhicule écrasé par un bloc rocheux qui s'est détaché d'une falaise.

Une centaine de personnes se sont réunis sur le parvis de la mairie d'Oisemont, drapeau en berne, pour un dernier hommage à Hugo et Valentine. Dans la foule, Laetitia, une amie d'enfance, est encore sous le choc: "La probabilité pour que ça arrive, elle est tellement faible que clairement on ne réalise pas." Ses pensées sont pour les familles endeuillées.

"Nous, on est juste là pour soutenir et rendre hommage à Valentine, celle qu'on connaissait. Un petit ange", décrit Laetitia.

Sa maman ajoute: "Une jolie petite étoile", au sujet de Valentine. Deux amies de cette dernière se souviennent d'un jeune femme pleine de vie, amoureuse, passionnée des animaux et toujours souriante.

Proches de la famille, Denise et Monique gardent en tête le sourire des deux amoureux. "Ils étaient adorables, l'un comme l'autre", assure la première. La deuxième renchérit: "Très gentils, simples, toujours prêts à rendre service."

La route fermée une dizaine de jours

Toutes les personnes réunies, ce jeudi, connaissaient de près ou de loin cette famille impliquée et appréciée. "Ce sont des personnes qui sont investies localement, dans le monde associatif et sur le plan de l'économie locale", affirme le maire du village Amaury Caulier.

Dans le silence, une file se crée pour laisser un dernier mot dans le cahier de condoléances.

La route sur laquelle est arrivé le drame est toujours fermée. Ce sera le cas dans le sens descendant pendant une dizaine de jours. Une enquête est en cours pour rechercher les causes de la mort, menée par le parquet de Bonneville et confiée à la brigade de recherches de Chamonix.

Léonie Guilbaut et Amélie Courtet (avec TRC)