EN DIRECT - Professeur tué à Arras: "je ne tolérerai aucune contestation, aucune provocation", assure Attal

- Une attaque au couteau s'est déroulée à 11h au lycée Gambetta d'Arras
- Un enseignant est mort, trois personnes ont été blessées
- L'assaillant, âgé d'une vingtaine d'années et d'origine tchétchène, a été interpellé, il a crié "Allah Akbar" au moment de l'attaque
- Il existe "sans doute un lien entre ce qu'il s'est passé au Proche-Orient et le passage à l'acte de l'assaillant", selon Gérald Darmanin
- La France est passée en alerte "urgence attentat", et le musée du Louvre a été évacué samedi
Ce que l'on sait de l'enquête sur l'attentat d'Arras ce dimanche soir
Un assaillant radicalisé sous surveillance, un frère en prison dans un dossier lié au jihadisme, un autre détenu "au profil vraiment inquiétant" et six autres personnes en garde à vue: que sait-on ce dimanche 15 octobre de l'enquête sur l'attentat d'Arras qui a coûté la vie à un enseignant et blessé trois autres personnes ?
"Je ne tolérerai aucune contestation, aucune provocation", assure Gabriel Attal
Le ministre de l'Education nationale Gabriel Attal a assuré dimanche soir sur TF1 qu'il ne "tolérerai(t) aucune contestation, aucune provocation" au cours de l'hommage prévu lundi dans les écoles en mémoire de l'enseignant tué vendredi dans une attaque islamiste à Arras, dans le Pas-de-Calais.
"Il y aura un signalement nominatif de toutes les contestations et toutes provocations", a-t-il poursuivi, promettant "des sanctions disciplinaires et une saisine systématique du procureur de la République pour engager des poursuites".
Des "protestations" ou "contestations minoritaires" avaient entaché certains hommages rendus à Samuel Paty, un professeur assassiné il y a trois ans.
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Rassemblements à Paris demain
Demain, lundi 16 octobre, un hommage national sera rendu à Dominique Bernard.
"Un rassemblement aura lieu à 12h devant les mairies d’arrondissement (de Paris, ndlr) pour une minute de silence et réaffirmer ensemble les valeurs inaliénables de notre République face au terrorisme", a écrit Anne Hidalgo sur Twitter (X).
Après l'attaque d'Arras, des mesures de sécurité renforcées pour les établissements scolaires
Après l'assassinat par un homme radicalisé d'un enseignant vendredi et par crainte de répercussions en France du conflit entre Israël et le Hamas, le gouvernement a mis en œuvre une série de mesures et directives pour renforcer la sécurité des établissements scolaires et de la communauté éducative.
"Protéger et prévenir" mais "sans +bunkeriser+ l'École": l'Unsa-Education, l'une des principales fédérations de personnels de l'école, a appelé dès ce week-end à des mesures pour répondre au "choc immense" provoqué par la mort de Dominique Bernard à Arras sans pour autant faire des établissements scolaires des forteresses.
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Attentat d'Arras: hommages à Dominique Bernard, le gouvernement affiche sa "fermeté
Arras se prépare dimanche à rendre un hommage à Dominique Bernard, le professeur de français poignardé à mort vendredi par un ancien élève radicalisé, un attentat après lequel le gouvernement s'est efforcé d'afficher sa "fermeté" face au "terrorisme islamiste".
Rendez-vous a été donné à 11H00 sur la place centrale de la ville, non loin de la cité scolaire Gambetta, théâtre de l'attaque, survenue dans un contexte marqué par les craintes d'importation en France du conflit au Proche-Orient.
L'attentat, commis par un assaillant fiché S de nationalité russe, et qui a également fait trois blessés, a été qualifié par le président Macron de "terrorisme islamiste".
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Attentat d'Arras: "pas de faille des services de renseignement", selon Gérald Darmanin
Il n'y a "pas eu de faille des services de renseignements", a affirmé samedi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, au lendemain de l'assassinat de Dominique Bernard, professeur de français poignardé à mort par un ancien élève radicalisé devant un collège-lycée d'Arras.
L'assaillant, Mohammed Mogouchkov, fiché S âgé de 20 ans, était suivi depuis l'été par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui l'avait interpellé la veille des faits pour vérifier notamment s'il n'avait pas d'arme sur lui. Arrivé en France en 2008 selon une source policière, il est de nationalité russe, né selon l'administration française dans la république russe à majorité musulmane d'Ingouchie.
Une minute de silence dans les collèges et lycées, "l'école est plus forte que tout" dit Gabriel Attal
Lundi, à 14h, une minute de silence sera tenue dans tous les collèges et lycées du pays, "dans chaque classe en mémoire des victimes des attentats commis contre notre école", a indiqué le ministre de l'Éducation, Gabriel Attal dans un courrier adressé aux enseignants.
Présent à la Sorbonne après son déplacement à Arras ce samedi matin, Gabriel Attal s'est exprimé lors d'un discours à l'occasion de la remise du Prix Samuel Paty.
Lors de cette allocution, le ministre de l'Education a assuré que "l'école est plus forte que tout". "Les élèves et les professeurs sont plus forts que tout", a-t-il clamé dans son discours en mémoire à Samuel Paty.
Le musée du Louvre fermé après un "message écrit" menaçant
Le musée du Louvre à Paris a été évacué et exceptionnellement fermé samedi à la mi-journée "pour raisons de sécurité", alors que la France est en alerte "urgence attentat" au lendemain d'une attaque islamiste à Arras.
Selon le Louvre, "les personnes ayant réservé pour une visite (du musée) dans la journée seront remboursées". Plus d'informations à retrouver dans cet article.
Attaque au couteau : la ville annule tous ses événements du week-end
Au lendemain de l'attaque, la ville d'Arras a indiqué ce samedi qu'elle annulait tous les événements prévus ce week-end.
Cela concerne la Fête de la place du théâtre, le championnat régional d'impro, la Fête de la science, ainsi que la retransmission du match de rugby France-Afrique du sud.
La ville précise enfin que toutes "les structures municipales restent ouvertes" ce week-end.
La ville d'Arras est "en deuil". Dans un communiqué publié sur le site de la ville, le maire Frédéric Leturc indique apporter "son soutien et sa solidarité aux victimes, aux familles et à la communauté éducative".
Qui est Mohammed Mogouchkov, le terroriste issu d'une famille ingouche radicalisée?
Après l'attaque terroriste perpétrée au lycée Gambetta d'Arras, qui a fait un mort et trois blessés, l'enquête de police met en lumière l'entourage familial de l'assaillant. Les proches de ce dernier ne se doutaient pas d'un passage à l'acte.
Quelques heures après les faits, RMC a pu rencontrer des proches du terroriste, qui le décrivent comme un jeune homme très sportif, passionné de boxe, selon des voisins de son âge, en bas de leur bâtiment.
Les détails de la personnalité de l'assaillant, ainsi que les dernières informations sur sa famille, sont à retrouver dans cet article.
Attaque d'Arras: 10 personnes en garde à vue, dont l'assaillant
Dix personnes étaient en garde à vue samedi, dans l'enquête sur l'attentat islamiste dans lequel un enseignant a été tué et trois personnes ont été blessées vendredi à Arras, a appris l'AFP de source policière.
Parmi les personnes en garde vue figurent plusieurs membres de la famille de l'assaillant: sa soeur, sa mère, son oncle et deux de ses frères, dont l'un a été extrait de la cellule où il est détenu pour "association de malfaiteurs terroristes". Deux Biélorusses "avec qui l'assaillant était lors de son contrôle par la police la veille des faits" font aussi partis des gardés à vue, a précisé une autre source policière, "mais rien ne dit qu'ils soient mêlés" aux faits.
"Toutes les personnes fichées S, qui ne sont pas françaises, méritent d'être expulsées", dit l'imam de Drancy
Questionné sur les moyens d'action pour contrer le terrorisme en France, l'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, a estimé que la France n'était pas assez sévère notamment face aux personens fichées S.
"Il faut aller loin, il faut qu'on réagisse face à ces fiches S, à ces radicaux. 80% se radicalisent par internet! On ne fait pas assez pour nettoyer celà", a-t-il commencé. "Il faut aller loin, ce sont nos vies qui sont en danger. Il faut aller loin avec ces réseaux qui propagent cette haine. Et oui, toutes les personnes fichés S, qui ne sont pas françaises, méritent d'être expulsées. Même leur famille il faut les sanctionner", a-t-il lancé avec véhémence au micro de Matthieu Rouault.
"Nous sommes tous Dominique Bernard" : l'appel à l'unité d'Hassen Chalghoumi
L'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, était l'invité de la Matinale Weekend sur RMC au lendemain de l'attaque terroriste au lycée Gambetta d'Arras.
Bien connu du public pour ses prises de position, Hassen Chalghoumi a clamé que "nous sommes tous Dominique Bernard", du nom de l'enseignant tué par le terroriste vendredi.
"Avec cette barbarie de tuer un prof, qui est le premier représentant de la République, il veut tuer la République. Et cette mode de l'obscurantisme, de la haine, veut détruire des générations. Mais nous sommes tous soudés, il faut être unis face à cette barbarie et face à cette minorité (...)".
"Un niveau d'abomination tellement terrible", raconte Martin Doussau, professeur qui a fait face au terroriste
Martin Doussau, professeur de philosophie au lycée Gambetta d'Arras, a expliqué dans la Matinale Weekend a partagé son ressenti après avoir fait face à l'assaillant qui a tué un enseignant au couteau vendredi.
"Pour le moment on est dans les larmes. Les élèves qui connaissaient très bien ce professeur sont totalement abattus et frappés par une très grande tristesse. Ce n'est pas l'heure des grandes prises de parole, de propos de jugement. On est en train de vivre cette perte d'un de nos collègues pour le moment.", a-t-il déclaré.
Ce genre de cas dans un établissement comme le nôtre est très rare, et c'est pas vraiment un sujet de préoccupation dans l'établissement car ce n'est pas coutumier.
"Un élève qui se retourne contre ses enseignants, c'est d'un niveau d'abomination tellement terrible que l'on a du mal à se représenter cet acte-là. Même après Samuel Paty, car on pense que ce sont des choses exceptionnelles qui ne peuvent pas exister", a notamment relaté le professeur.
"Des nouvelles plutôt rassurantes" des blessés, affirme Jacqueline Maquet, députée Renaissance du Pas-de-Calais
La députée Renaissance du Pas-de-Calais Jacqueline Maquet, au cours de la Matinale Weekend sur RMC, dit avoir eu "des nouvelles rassurantes" des personnes qui ont été blessées lors de l'attaque au couteau.
"Hier soir (vendredi), j'avais plutôt des nouvelles rassurantes et j'en aurai ce matin", a-t-elle dit au micro de Matthieu Rouault, tout en souhaitant "un prompt rétablissement" à ces victimes blessées au cours de l'attaque.
L'Elysée annonce "jusqu'à 7.000 soldats de la force Sentinelle"
"Jusqu'à 7.000 soldats de la force Sentinelle" vont être déployés sur le territoire, a annoncé l'Elysée samedi, au lendemain du meurtre d'un enseignant dans un lycée d'Arras par un jeune homme fiché pour radicalisation.
"À l'occasion de la réunion de sécurité d'hier (vendredi), le Président de la République a décidé que nous allions mobiliser jusqu'à 7.000 soldats de la force Sentinelle, qui seront déployés d'ici à lundi soir et jusqu'à nouvel ordre", a indiqué l'Elysée, confirmant une information de RTL.
Sur fond de crainte d'importation du conflit entre Israël et le Hamas, la France est passée vendredi en alerte "urgence attentat", le niveau le plus élevé du dispositif Vigipirate qui permet la mobilisation exceptionnelle de moyens.
Attaque Arras: "il y a un lien entre ce qu'il s'est passé sans doute au Proche Orient et le passage à l'acte" de l'assaillant
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a évoqué "un lien" entre la situation au Proche-Orient et "le passage à l'acte" de l'auteur de l'attentat islamiste dans lequel un enseignant a été tué et trois autres personnes blessées dans un lycée à Arras vendredi.
"D'après nos informations, il y a un lien malheureusement entre ce qu'il s'est passé sans doute au Proche Orient et le passage à l'acte", a déclaré le ministre, interrogé sur TF1.
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La France en alerte "urgence attentat"
La France est passée vendredi en alerte "urgence attentat" après l'attaque islamiste dans un collège-lycée d'Arras, où un enseignant a été poignardé à mort et trois autres personnes blessées par un jeune homme fiché S, trois ans après l'assassinat de Samuel Paty.
Attaque à Arras : trois ans après Paty, les enseignants "sous le choc"
"Effroi", "déflagration", "épouvantable": les enseignants contactés par l'AFP se sont dits "sous le choc" et entendent "faire bloc" après le meurtre d'un des leurs vendredi matin dans un lycée à Arras, près de trois ans, jour pour jour, après l'assassinat de Samuel Paty.
"On est sous le choc. A quelques jours de l'anniversaire de la mort de Samuel Paty, on est bouleversés. L'école est une fois de plus une cible, car elle incarne les valeurs de la République, liberté, égalité, fraternité", a témoigné auprès de l'AFP Agnès Andersen, secrétaire générale du syndicat de chefs d'établissement ID-FO.
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Emmanuel Macron: "Nous faisons bloc et nous nous tenons debout"
Emmanuel Macron à Arras:
"Je suis là pour témoigner du soutien de la nation, pour dire que nous faisons bloc et que nous nous tenons debout. La plus belle preuve en est donnée par le choix qui a été fait par le proviseur. Il a décidé de rouvrir demain l’établissement. Les élèves et les enseignants qui le souhaitent pourront revenir. Le choix est fait de ne pas céder à la terreur, de ne rien laisser nous diviser, et de rappeler combien l’école et la transmission sont au cœur de cette lutte contre l’obscurantisme. Nous continuerons de protéger toutes nos écoles, ce qui a permis une intervention aussi rapide, et d’être aux côtés de nos enseignants. Restons unis, groupés, et debout."
Emmanuel Macron annonce qu’une autre tentative d’attentat a été déjouée dans une autre région
Depuis Arras, où un enseignant a été tué dans une attaque au couteau ce vendredi matin, Emmanuel Macron annonce qu’une autre tentative d’attentat a été déjouée dans une autre région. "Au moment où ces interventions étaient faites, au moins une autre intervention a permis de déjouer une tentative d’attentat qui était en cours, dans une autre région", explique le président.
Emmanuel Macron dénonce la "barbarie du terrorisme islamiste"
Emmanuel Macron à Arras:
"Un établissement scolaire a été frappé une fois encore par la barbarie du terrorisme islamiste. Un enseignant a été tué, deux personnes sont en train de lutter contre la mort. Je veux avoir une pensée pour cet enseignant qui a été lâchement et sauvagement assassiné, et pour sa famille. Je veux saluer l’extraordinaire courage du proviseur, des enseignants, des élèves, des personnels administratifs, et de tous les élus du territoire. L’enseignant qui a été tué s’est interposé d’abord et a sauvé sans doute beaucoup de vies. Les blessés ont eu le même courage. (…) Je veux rendre hommage à tous les enseignants et dire combien nous sommes à leurs côtés. Je veux aussi féliciter la réactivité de l’ensemble des services de sécurité, de justice et de secours. La police a pu intervenir quatre minutes après l’appel. C’est par la rapidité et le grand professionnalisme de nos policiers que nous avons sans doute pu éviter un bilan encore plus grave."
Gabriel Attal réunit les organisations syndicales vendredi soir
Le ministre de l'Education Gabriel Attal va réunir vendredi soir rue de Grenelle toutes les organisations syndicales des enseignants après le meurtre d'un des leurs vendredi matin dans un collège-lycée à Arras, a-t-on appris auprès de plusieurs syndicats.
Les syndicats enseignants "seront réunis à 19H30 au ministère à Paris", selon les syndicats Snes-FSU, Snalc ou encore SE-Unsa, contactés par l'AFP. "La gravité de la situation le nécessite", a réagi Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-Unsa, au sujet de ce meurtre qui intervient trois ans après l'assassinat de Samuel Paty.
Tous les évènements à Arras suspendus "jusqu'à nouvel ordre"
Le maire d'Arras Frédéric Leturque a livré un communiqué sur les réseaux sociaux expliquant que sa ville est en "deuil".
"Ne cédons pas à la panique et restons unis", a-t-il écrit, expliquant que tous les évènements organisés par la ville étaient "suspendus jusqu'à nouvel ordre", poru respecter la mémoire des victimes.
Bardella (RN) estime que Darmanin doit donner sa "démission"
Le président du RN Jordan Bardella a estimé vendredi que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin devait donner sa "démission", en raison de "failles" dans "la chaîne de responsabilités" dans l'attaque au couteau à Arras.
"Il y a eu des failles dans toute la chaîne de responsabilités, qui devraient conduire à la démission immédiate du ministre de l'Intérieur", a déclaré le président du Rassemblement sur X.
Minute de silence à l'Assemblée
Une minute de silence est observée à l'Assemblée nationale en hommage aux victimes de l'attaque de ce matin.
Macron sur place
Le président de la République Emmanuel Macron est en train d'arriver sur place, après l'attaque qui a eu lieu aux alentours de 11h.
Le frère déjà écroué dans une affaire de projet d'attentat
Un des frères du suspect de l'attaque de ce matin avait déjà été interpellé à l'été 2019 par la DGSI dans le cadre d'un projet d'attentat déjoué, puis de faits d'apologie, et est écroué, selon des sources du renseignement qui se sont confiées à l'AFP.
LR demande à Macron "d'activer l'état d'urgence"
Le patron de LR Eric Ciotti a demandé vendredi à Emmanuel Macron "d'activer l'état d'urgence" après l'attaque au couteau à Arras et a appelé à une "mobilisation la plus forte possible des forces de l'ordre" en employant les réservistes de la police et de la gendarmerie.
"N'attendons pas que la France soit touchée plus durement, il faut agir de façon préventive", a-t-il affirmé dans un communiqué où il appelle le gouvernement à "ne plus trembler face à l'islamisme et à l'immigration de masse".
L'auteur était sous surveillance de la DGSI et avait été contrôlé jeudi
L'auteur de l'attaque d'Arras "faisait l'objet d'un suivi actif" de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et avait été contrôlé jeudi "sans qu'aucune infraction ne puisse lui être reprochée", a dit à l'AFP une source renseignement.
"Il était sous écoute et faisait l'objet de surveillances physiques", "depuis cet été", a précisé cette source, ajoutant que "ses conversations téléphoniques n'avaient pas mis en évidence, ces derniers jours, d'éléments permettant d'annoncer un passage à l'acte".
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Une élève raconte l'attaque au lycée d'Arras: "Il était en train de mourir"
TEMOIGNAGE RMC. Une élève de première raconte l'attaque au couteau qui a fait un mort et deux blessés graves ce vendredi dans un lycée d'Arras. Elle a observé toute la scène depuis la fenêtre de sa salle de classe, au premier étage de l'établissement.
"Je l’ai vu de très près, il avait la peau matte, une petite barbe, un chignon et un pull gris. Il courait après d’autres personnes avec un couteau et les frappait", raconte l'élève, très choquée, au micro de RMC.
"J’ai vu un homme par terre, les mains rouges, il n’arrivait plus à respirer, il tenait sa poitrine et suppliait l’homme d’arrêter. Il était en train de mourir, en fait", poursuit-elle.
"À ce moment-là, j’ai compris et j’ai dit de fermer les rideaux et les portes. J’ai cru qu’il allait rentrer", raconte l'élève, encore sous le choc et toujours confinée dans sa salle de classe avec d'autres élèves.
(avec Julie Brault)
Hollande, Mélenchon, Bardella: de nombreuses réactions politiques
De nombreuses personnalités politiques de tous bords ont rapidement réagi à cette attaque. L'ancien président de la République François Hollande estime qu'il faut que l'on "reste unis".
"Ne cédons rien au fanatisme. Soyons d’une très grande vigilance et d’une très grande fermeté à l’égard de tout propos ou acte qui défie les valeurs de la République", écrit-il.
Président du RN, Jordan Bardella a eu un message plus politique: il estime que "tout doit être mis en œuvre pour éradiquer l’islamisme, ses soldats et ses relais".
L'ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a fait part de son "effroi et son dégoût"
Ce que l'on sait de l'attaque au couteau
Une personne a été tuée et deux autres gravement blessées lors d'une attaque au couteau dans un lycée d'Arras ce vendredi. L'assaillant qui a crié "Allah Akbar" a été maîtrisé et interpellé. Il s'agirait d'un ancien élève fiché S.
La police appelle à ne pas partager les images et propager de fake-news
Si des images de l'attaque circulent sur les réseaux sociaux, la police nationale appelle tout le monde à ne pas les partager pour "faciliter le travail des policiers et par respect pour les familles".
Attal demande le renforcement de la sécurité des établissements
Le ministre de l'Education nationale Gabriel Attal demande le renforcement "sans délai" de la sécurité des établissements scolaires
"On s'est barricadés", témoigne un professeur
Un enseignant de philosophie ayant assisté à l'attaque, Martin Dousseau, a décrit à l'AFP comment il a vécu l'attaque. S'en est suivi un mouvement de panique au moment de l'intercours, quand les élèves du collège se sont retrouvés face à un homme armé.
"Il a agressé un personnel de la cantine, j'ai voulu descendre pour intervenir, il s'est tourné vers moi, m'a poursuivi et m'a demandé si j'étais professeur d'histoire-géographie", a-t-il ajouté.
"On s'est barricadés, puis la police est arrivée et l'a immobilisé".
Une attaque presque trois ans jour pour jour après l'assassinat terroriste de Samuel Paty
L'attaque d'Arras de ce vendredi intervient presque trois ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty. Cet enseignant de 47 ans avait été décapité le 16 octobre 2020 près de son collège des Yvelines, après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d'expression.
Des images de l'agression circulent
Sur une vidéo filmée par des élèves du lycée Gambetta d'Arras, on voit l’auteur des faits tenté d’être maîtrisé dans la cour de récréation par le personnel du lycée, dont une victime qui essaye de le repousser avec une chaise sans y parvenir.
Le suspect est un ancien élève
RMC est en mesure de confirmer que l'assaillant qui a été arrêté est un ancien élève de ce lycée Gambetta.
Le suspect arrêté est d'origine tchétchène
Le suspect de l'attaque du lycée est d'origine tchétchène. Âgé d'une vingtaine d'années, il est connu des services de police car il est fiché S pour radicalisation.
Son petit frère, âgé de 17 ans, a lui aussi été arrêté, et se situait à proximité d’un autre établissement.
Avec G.B.
Le parquet antiterroriste saisi
Dans un communiqué, le parquet national antiterroriste (PNAT), annonce se saisir de l'enquête ouverte pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste", "tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes".
Les investigations ont été confiées à la sous-direction antiterroriste de la direction nationale de la police judiciaire (SDAT), service coordonnateur, à la direction nationale de la police judiciaire (DNPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), précise le communiqué.
Deux blessés graves
Parmi les deux blessés graves, figurent un agent de sécurité atteint de plusieurs coups de couteau, et un enseignant.
Pas de lycéen blessé
Aucun lycéen n'a été blessé selon une source policière qui s'est confiée à l'AFP
L'Assemblée nationale suspend ses travaux
L'Assemblée nationale a annoncé à l'instant qu'elle suspend ses travaux en solidarité avec les victimes de l'attaque au couteau.
Emmanuel Macron se rend sur place, Borne annule une visite
L'Elysée annonce que le président de la République Emmanuel Macron se rend sur place. La Première ministre Elisabeth Borne a quant à elle annulé une visite à Orléans pour revenir à Paris.
Le frère de l’assaillant a été arrêté
Le frère de l’assaillant a également été arrêté.
(GB)
Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand se rend sur place
Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France apporte "son soutien aux lycéens, enseignants et agents de la Région" et se rend sur place.
L'assaillant aurait bien crié "Allah Akbar"
Les sources policières de l'AFP confirment à l'instant que l'assaillant aurait bien crié "Allah Akbar" au moment de son attaque.
Les élèves confinés par précaution
Par précaution, après l'attaque, les élèves ont été confinés dans l’établissement.
L'homme a été maîtrisé
L'assaillant a été maîtrisé par les forces de police dans des circonstances qu’on ne connaît pas encore précisément. Pour l’instant, le profil de cet assaillant n'est pas connu.
La préfecture invite à éviter le secteur
La préfecture du Pas-de-Calais invite à éviter le secteur et indique que "l'événement (...) ne présente pas de danger".
L'assaillant aurait crié "Allah Akbar"
D'après les premières informations dont on dispose, les faits se sont déroulés aux alentours de 11h. L'assaillant aurait crié "Allah akbar" au moment de l'attaque, d'après des témoins. Deux personnes sont dans un état grave en plus de l'enseignant qui a été tué.
Avec G.B.
Un enseignant mort dans l'attaque
Des sources policières de l'AFP assurent que c'est un enseignant qui est mort dans cette attaque.
Le lycée touché est le lycée Gambetta
Le lycée touché par cette attaque est le lycée Gambetta, un lycée public du centre-ville d'Arras.
Un mort et plusieurs blessés graves à Arras dans un lycée
Le préfet du Nord annonce qu'un homme armé d'un couteau a fait au moins un mort et plusieurs blessés dans un lycée de la ville d'Arras.