"Il tapait sa femme, ce n'était pas quelqu'un de bien": les voisins du père de Malek avaient "peur"

Une fillette disparue, une compagne retrouvée morte, un père activement recherché: le plan alerte-enlèvement a été déclenché mercredi soir pour retrouver la jeune Malek, 8 ans, dont la trace a été perdue à Dunkerque (Nord). Le père, soupçonné de meurtre, pourrait avoir fui avec elle.
L'enfant, qui a disparu au niveau de l'avenue de la Libération, est susceptible de se trouver en présence de son père Jamel, 40 ans, selon le texte diffusé par la police judiciaire. La femme retrouvée morte portait des traces de strangulation, ainsi que des hématomes, selon une source proche de l'enquête qui s'est confiée à l'AFP, qui précise qu'elle a été découverte par sa mère, la grand-mère des enfants.
Le suspect, de nationalité tunisienne, est connu des services de police et de la justice, mais sa violence était également connue des voisins que RMC a pu rencontrer. Selon deux voisines, les épisodes de violence étaient récurrents.
"Ce n'était pas quelqu'un de gentil, il la tapait régulièrement et on appelait régulièrement la police. Clairement, il nous faisait peur, ce n'était pas quelqu'un de bien", témoigne une riveraine.
"Ce n'est pas normal. J'ai été témoin de cris, de bagarres... C'était constant", abonde une autre.
1.84 m., 40 ans, cheveux noirs, corpulence normale
La mère de famille avait déjà porté plainte deux fois en 2021. Et pas plus tard que mardi, la police était intervenue au domicile du couple après une dispute. Mais le différend était uniquement verbal. La police a quitté les lieux après que la situation se soit apaisée. Mais la victime serait morte que quelques heures plus tard.
Selon la police, la petite fille a les "cheveux longs, noirs, bouclés" et les "yeux noirs". Son père mesure 1,84 m, a les "cheveux noirs", une "corpulence normale", porte des "tatouages sur la nuque et le poignet" et peut se trouver au volant d'une Renault Twingo verte immatriculée DM 485 GJ.
Si vous localisez l'enfant ou le suspect, n'intervenez pas vous-même, appelez immédiatement le 197 ou envoyez un mail à alerte.enlevement@interieur.gouv.fr