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Faits divers

"Je pensais qu’on allait rigoler": le Secret Santa vire au drame à cause de bonbons au cannabis

Cannabis, bonbons et CBD (Illustration)

Cannabis, bonbons et CBD (Illustration) - Elsa Olofsson Flickr

Un tout à fait banal repas de Noël entre amis quarantenaires a failli virer au drame après l'ingestion de bonbons au cannabis vendus légalement dans une boutique à Paris. 7 des 10 convives ont fini à l'hôpital, comme le raconte Le Parisien.

Une histoire qui débute comme une comédie de Noël, mais qui a failli virer au drame. Le repas de Fêtes de fin d'année d'une bande de 10 quarantenaires a pris une tournure sordide au moment de l'ouverture de cadeaux pour un "Secret Santa", où chaque participant est censé offrir une petite bricole.

Le Parisien raconte ce jeudi l'histoire du cadeau de Capucine (dont le prénom a été modifié), qui a décidé de glisser sous le sapin une boîte de bonbons, mais pas n'importe lesquels: des bonbons euphorisants au cannabis, achetés légalement dans une boutique de CBD à Paris. Ces petites gommes acidulées contenant du THC, la molécule active du cannabis et du H4CBD, semblaient anodines à première vue. Chacun en avale donc une. Mais au bout de trente minutes, les convives ne rigolent plus trop.

Convulsions, hôpital et main courante

Une participante raconte au quotidien qu'une des filles commençait à devenir "parano et folle", un garçon était affalé dans le canapé "sans avoir la force de lever un verre d'eau", une autre était soudainement "congelée". "C'était un film d'horreur", décrit Capucine, à l'origine de l'idée cadeau.

Les pompiers sont alertés et trient 7 personnes sur les 10, estimant qu'elles devaient se rendre à l'hôpital. Certaines sont prises de convulsions, d'autres s'inquiètent de ne plus jamais pouvoir revoir leurs enfants, se sentant partir. Finalement, tout rentrera dans l'ordre au niveau santé quelques jours plus tard.

Mais le groupe d'amis, choqué, ne compte pas en rester là, sans en vouloir particulièrement à Capucine. Le Parisien explique qu'une main courante a été déposée par le groupe qui envisage également de porter plainte. Les premières analyses toxicologiques ne font pour le moment état d'aucune autre substance interdite dans les bonbons incriminés.

J.A.