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Meurtre de Louise: toxique, addict aux jeux vidéos... Ce que l'on sait du profil d'Owen L.

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Le principal suspect dans le meurtre de la jeune Louise, en Essonne, a été mis en examen puis placé en détention provisoire mercredi soir. Il est passé aux aveux avec une justification qui interroge, celle d'une crise de colère après une partie de jeux vidéo.

Owen L., 23 ans, est passé aux aveux dans le meurtre de Louise, 11 ans, poignardée mortellement dans un bois à Épinay-sur-Orge, alors qu'elle rentrait chez elle. Le suspect a été mis en examen pour “meurtre sur mineure de moins de 15 ans” et placé en détention provisoire mercredi soir.

Lors de sa conférence de presse, le procureur de la République d'Evry Grégoire Dulin a affirmé que le jeune homme assure avoir voulu racketter la jeune fille après une défaite sur le jeu vidéo Fortnite. Face aux cris de la collégienne, Owen dit avoir paniqué et porté des coups de couteau à sa victime.

Toxique, et imprévisible, c'est avec ses mots qu'un ancien camarade de lycée le décrit, capable de s'en prendre à d'autres élèves, en les mettant à terre, leur infligeant des balayettes. Owen aurait aussi racketté. Ce même élève, raconte à RMC, s'être fait voler sa carte de crédit à l'époque par le jeune homme dans le seul but de s'acheter des jeux en ligne.

Une addiction au jeu vidéo, soulignée mercredi par le procureur de la République, qui décrit de violentes colères après de longues parties de Fortnite. Cet étudiant en BTS pouvait aussi se montrer très violent. Preuve en est, il s'en est pris à sa petite sœur, après un différend il y a deux ans, poussant la jeune femme à déposer une main courante, et à faire le choix de couper tout contact avec son frère.

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Un profil qui interroge à Epinay-sur-Orge

Ce profil violent du suspect et son mobile surprennent les habitants d'Épinay-sur-Orge. Ce qui choque Adam, 20 ans, c'est que le suspect a agi après un différend au cours d'un jeu vidéo en ligne. “Péter un câble comme ça ce n'est pas humain”, estime-t-il.

La colère liée au jeu vidéo ne peut en aucun cas expliquer un meurtre pour lui. “En tant qu’être humain normalement conscient, on sait faire la part des choses. Clairement, c’est un fou, c’est un fou”, ajoute-t-il.

Au début du mois de février, Owen L. avait déjà suivi une adolescente de 12 ans dans le même secteur pour la racketter. “De poursuivre des adolescentes innocentes, ça me glace”, confie Sabrina. Elle ne comprend pas pourquoi le suspect n'avait pas un suivi psychologique alors que sa famille connaissait ses accès de violence.

“Moi en tant que parents, je vois que mon enfant est agressif, je consulte. J’espère qu’on ne va pas le qualifier de déséquilibré mental. Il ne faut pas qu’il y ait d’impunité. Pour moi, cette personne doit être punie pour très longtemps”, appuie-t-elle.

Pour Aïcha, il faut que le suspect soit lourdement condamné tout comme sa petite amie. “Ils ont voulu le camoufler, ils ont voulu cacher. C’est hallucinant. Moi, je ne pardonne pas même si c’est mon fils”, appuie-t-elle.

La petite amie du suspect qui a été mise en examen pour non-dénonciation de crime.

Alfred Aurenche et Romain Poisot avec Guillaume Descours