Mort de Nicolas: ce que l'on sait sur les deux suspects interpellés à Marseille et Cavaillon

Quatre jours après la mort de Nicolas Dumas (22 ans), ce jeune rugbyman tué devant une discothèque de Saint-Péray, dans la Drôme, deux hommes ont été arrêtés ce lundi soir. Ils sont suspectés d’avoir participé à la fusillade, qui a donc fait un mort et deux blessés, dans la nuit de jeudi à vendredi.
À Marseille (Bouches-du-Rhône), dans la cité de la Bricarde, les policiers de la Bac Nord ont interpellé un jeune homme âgé de 20 ans, originaire d’Italie. Appréhendé sur un point de deal, à 18h25 selon la procureure de la République de Privas, il est soupçonné d’être l'auteur des tirs. A Cavaillon (Vaucluse), c'est son présumé complice, âgé de 23 ans, connu de la justice et soupçonné d'avoir conduit le véhicule devant la boite de nuit, qui a été interpellé à 20h25.
Selon la procureure de Privas, l’homme qui a ouvert le feu, cagoulé et habillé en noir, est arrivé à pied, calme, marchant les mains dans les poches avant de sortir un pistolet. Alors situé à une quarantaine de mètres de l’entrée, il a ouvert le feu sur les groupes de jeunes devant la boîte à quatre ou cinq reprises. Une des balles a blessé alors mortellement le jeune rugbyman au niveau de la tête.
Une marche blanche organisée ce mercredi
Ces interpellations ont été possible grâce à la coordination des services de police, explique Bruno Bartocetti, délégué de la zone sud du syndicat Unité.
“Ça a été très bien coordonné avec l’interpellation à Cavaillon d’un présumé auteur du meurtre de ce rugbyman ainsi que celle de son complice, à Marseille, également. Ils vont devoir répondre pendant plusieurs heures, surtout si on découvre qu’on est sur fond de stups, puisque dans ce cas les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures. Ils devront notamment répondre de leur emploi du temps et de leur situation au moment de la mort de ce rugbyman”, indique-t-il.
Mercredi, une marche blanche apolitique est organisée par son club de rugby pour rendre hommage à Nicolas.