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Faits divers

Seine-Saint-Denis: un jeune de 27 ans tue sa mère d'une trentaine de coups de couteau

Un écusson de la police nationale (illustration)

Un écusson de la police nationale (illustration) - DENIS CHARLET / AFP

Une mère de famille a été tuée à l'arme blanche à son domicile de Drancy, en Seine-Saint-Denis, dans la nuit de lundi à mardi. Son fils de 27 ans a été interpellé et placé en garde à vue.

Un jeune homme de 27 ans a tué sa mère d'une trentaine de coups de couteau dans la nuit de lundi à mardi à Drancy (Seine-Saint-Denis), a appris l'AFP ce mardi de sources policières et auprès du parquet de Bobigny.

En pleine nuit, les forces de l'ordre sont appelées par un adolescent de 14 ans, réfugié dans la salle de bain de sa maison alors qu'une "grosse dispute" a explosé au sein de sa famille, a indiqué une source policière.

Les policiers interviennent alors, peu après 1h du matin, en forçant la porte d'entrée du petit pavillon d'où provenaient des hurlements, selon les informations transmises par une seconde source policière.

A l'intérieur, les agents de la police municipale et de la police nationale trouvent au sol une femme inconsciente présentant une large blessure à la tête causée par une arme blanche. Dans les mains de son fils aîné de 27 ans, un couteau de 30 cm, ensanglanté.

Le suspect a été maîtrisé

Les agents ont fait usage d'un pistolet à impulsions électriques pour maîtriser l'auteur des coups et l'interpeller, selon les informations obtenues de sources policières.

Trois policiers municipaux ont été légèrement blessés au visage et aux bras lors de l'opération. Un quatrième ayant reçu un éclat de verre à l'œil a été transporté à l'hôpital Avicenne à Bobigny, ont ajouté ces mêmes sources.

La mère, âgée de 55 ans, a été déclarée morte à 2h du matin. La police n'était pas en mesure ce mardi matin de déterminer si l'adolescent avait assisté aux violences.

Son frère de 27 ans a été placé en garde à vue, a indiqué le parquet de Bobigny, précisant que la police judiciaire de Seine-Saint-Denis avait été chargée de l'enquête.

Solenn Guillanton avec AFP