Un exercice de simulation d'attentat sème la panique dans 3 écoles de police

Grosse frayeur pour ces élèves. Trois écoles de police à Nîmes (Gard), Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et Oissel (Seine-Maritime), ont été évacuées dans la nuit de vendredi à samedi après avoir reçu des menaces de nature terroriste.
"La nuit dernière, une information a été portée à notre connaissance nécessitant la mise en oeuvre d'une levée de doute dans plusieurs écoles de police (ENP), à savoir à Nîmes, à Oissel et à Saint-Malo. Des vérifications, entreprises par précaution, ont conduit à évacuer les élèves policiers qui étaient hébergés", a indiqué à l'AFP la direction générale de la police nationale (DGPN) ce samedi 19 août.
La lettre terroriste était en réalité... un exercice de simulation
La DGPN n'avait pas précisé quelle était la nature de l'alerte mais, selon deux sources proches de l'enquête à l'AFP, il s'agissait d'un courrier retrouvé sur l'un des chemins de ronde de l'école de police de Nîmes comportant des menaces de nature terroriste.
Après vérifications, il s'est avéré que ce document était relatif à un exercice de type simulation d'attentat terroriste réalisé à l'école, selon les sources proches de l'enquête. Quelques centaines d'élèves, qui ont été hébergés dans la nuit de vendredi à samedi dans des gymnases, ont ainsi pu réintégrer leurs écoles samedi après-midi, après une levée de doute complète.
"Les élèves policiers qui avaient été évacués ont ainsi pu réintégrer leurs écoles respectives", ajoute-t-on du côté de la DGPN.
Une enquête avait été ouverte et confiée à la police judiciaire.