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Faits divers

Un jeune homme de 19 ans retrouvé tué par balles et partiellement calciné près de Nîmes

Une voiture de police sur l'autoroute A1. (photo d'illustration)

Une voiture de police sur l'autoroute A1. (photo d'illustration) - Philippe Huguen - AFP

Le corps d’un jeune homme de 19 ans, criblé de balles et partiellement calciné, a été découvert mardi près de Nîmes, dans un lieu isolé. Ce meurtre s’inscrit dans une escalade de violence liée à des rivalités entre groupes criminels locaux, selon la procureure. Une enquête pour meurtre en bande organisée a été ouverte.

Le corps d'un homme de 19 ans, tué par balles et partiellement calciné, a été retrouvé mardi près de Nîmes, a indiqué mercredi la procureure, qui met en avant "un contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux".

Mardi en fin de journée, le cadavre a été "trouvé par des promeneurs dans un endroit isolé" du village de Saint-Bénézet, à une trentaine de kilomètres de Nîmes. Les premières constatations "ont permis de matérialiser l'usage d'au moins une arme à feu sur la victime, ainsi qu'une calcination partielle de son corps", indique la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué.

Une enquête ouverte

Selon elle, les faits peuvent "être en lien avec une succession de faits de nature criminelle survenus ces dernières semaines les quartiers nîmois de Pissevin, Valdegour, Némausus-Jonquilles et Mas de Mingue dans un contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux".

Une enquête a été ouverte pour "meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime". Le 10 juillet, dans le quartier prioritaire du Mas de Mingue, situé dans l'est de Nîmes, un homme a été tué par balles et un autre a été blessé par des assaillants en voiture qui ont pris la fuite.

Le 27 juin, une fusillade avait fait six blessés, dont quatre mineurs, lorsque des tireurs avaient ouvert le feu sur une place entourée d'immeubles. Cette fusillade était survenue dans le quartier populaire de Valdegour, dans l'ouest de Nîmes, limitrophe du quartier de Pissevin, gangréné par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.

C.A avec AFP