Un paysagiste avoue une quinzaine de viols par soumission chimique: ce que l'on sait

Une nouvelle affaire de viols commis sous soumission chimique. Dans la périphérie de Montpellier, un paysagiste de 34 ans a reconnu en garde à vue avoir violé une quinzaine de femmes, dont certaines mineures.
Il a été mis en examen pour "viols avec administration d'une substance à la victime à son insu pour altérer son discernement ou le contrôle de ces actes" et "administration de substance nuisible avec préméditation ayant porté atteinte à l'intégrité physique d'une personne".
Placé en détention provisoire depuis le vendredi 14 mars, les gendarmes s'activent pour tenter de retrouver les victimes. En s'intéressant au profil du paysagiste, les enquêteurs ont déjà découvert qu'une troisième plainte avait été déposée en octobre 2024.
Il a reconnu les faits
C'est grâce aux témoignages de deux femmes que le suspect a pu être appréhendé. Aux gendarmes, toutes deux décrivent un mode opératoire similaire. L'une d'elles raconte prendre un café avec le paysagiste de ses parents. Prétextant un mal de tête, il lui demande un paracétamol. La femme s'absente pour chercher le cachet et c'est à ce moment précis qu'elle perd la mémoire et se réveille dans son lit. À l'hôpital, des analyses révèlent la présence de benzodiazépines dans ses urines.
En garde à vue, l'homme sans antécédents judiciaires reconnaît avoir violé ses femmes après leur avoir administré un anxiolytique. En tout, il avoue avoir fait une quinzaine de victimes parmi lesquelles des mineurs. Des faits qu'il aurait aussi filmé... Aux enquêteurs, il indique avoir agi sous l'empire de la cocaïne. Des investigations sont en cours pour identifier certaines victimes du paysagiste qui ne se sont pas encore fait connaître.