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Faits divers

Une centaine de chats morts découverts dans une “maison de l’horreur” au Japon

Des chatons dans un complexe résidentiel à Shanghai, le 28 mai 2018.

Des chatons dans un complexe résidentiel à Shanghai, le 28 mai 2018. - Johannes Eisele - AFP

Le centre de protection des animaux de la ville de Kumamoto a indiqué mercredi que le nombre de chats morts était initialement estimé à "environ 100", mais selon les médias locaux, le chiffre "dépasse les 100".

Une centaine de chats ont été retrouvés morts dans la maison insalubre d'une femme bénévole pour une association de protection des animaux dans le sud-ouest du Japon, ont déclaré mercredi des responsables de l'association.

L'Association "Animal Assist Senju" s'est excusée sur les réseaux sociaux après la découverte de ce charnier, postant des photos de la maison jonchée de déchets qui "débordait d'excréments et d'urine". Le logement appartenait à l'une de ses membres, qui selon l'association, avait accueilli de nombreux chats sans la consulter.

Maison de l'horreur

Un chat a été retrouvé "méconnaissable", avec "une partie de sa peau écorchée et les pattes couvertes d'excréments et d'urine", a écrit la responsable de l'association sur Instagram samedi, citant le propriétaire de l'animal.

"Tous les membres de notre groupe prennent très au sérieux ce qui s'est passé. Nous ne pouvons qu'imaginer la douleur atroce ressentie par les chats avant de mourir", a expliqué dimanche l'Association, dont le but est de sortir des chiens et des chats des refuges pour leur trouver de nouveaux foyers.

Le centre de protection des animaux de la ville de Kumamoto a indiqué mercredi que le nombre de chats morts était initialement estimé à "environ 100", mais selon les médias locaux, le chiffre "dépasse les 100".

Après avoir été informés la semaine dernière de la mort d'un félin, les responsables de la ville et plusieurs bénévoles se sont rendus dimanche dans la maison de l'horreur. Douze chats ont été retrouvés vivants au milieu de ce capharnaüm, selon Tsutomu Takimoto, responsable du centre de protection des animaux de la ville.

C.A avec AFP