Voitures volées fournies au grand banditisme: un réseau marseillais démantelé par les gendarmes

La sous-préfecture de Forcalquier et un véhicule de gendarmerie ont été dégradés suite à une manifestation vendredi soir. - AFP
Comme dans les films. Un réseau de fournisseurs de voitures volées à destination du grand banditisme a été démantelé par les gendarmes. Tout est parti il y a six mois d’un braquage raté dans l’Hérault, où les auteurs ont abandonné deux fourgons volés.
Les enquêteurs de l’office central de lutte contre la délinquance itinérante ont remonté la piste de ces véhicules et ont pu identifier une douzaine de personnes soupçonnées de voler, maquiller, revendre des dizaines et des dizaines de voitures, notamment auprès du grand banditisme marseillais, pour des braqueurs ou des trafiquants de drogue.
Le chien renifleur de billets a fait du bon travail
Parmi les personnes interpellées, on trouve des garagistes dont certains avaient pignon sur rue et revendaient ces voitures volées entières ou en pièces détachées. Il y a également un suspect chez qui les gendarmes ont trouvé tout le matériel électronique (des boîtiers, des encodeurs de clés) pour ouvrir et démarrer les voitures sans effraction.
A son domicile, le chien spécialisé en recherche de billets a découvert 170.000 euros en espèces, bien cachés, jusque sous la grille de la cheminée.
Les enquêteurs ont encore bien du travail sur cet énorme dossier, mais déjà sept premiers suspects sont mis en examen, cinq d’entre eux sont incarcérés, dans cette affaire dont le préjudice dépasse les 500.000 euros.