RMC
Police-Justice

Alertes à la bombe dans les collèges et lycées: ce que l'on sait sur les personnes interpellées

placeholder video
Pour la seule journée de jeudi, il y a eu 75 alertes à la bombe dans les établissements scolaires. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé sur BFMTV l'interpellation de 18 personnes depuis deux jours pour ces fausses alertes.

Dix-huit personnes interpellées depuis mardi à la suite de fausses alertes à la bombe, selon le ministre de l'Intérieur. Des alertes qui se sont encore poursuivies ce jeudi. Pour la quatrième fois en moins d'une semaine, le Château de Versailles a encore été évacué, tout comme 11 aéroports. Des alertes à la bombe ont aussi touché des établissements scolaires, à nouveau.

Gérald Darmanin a mis en garde les auteurs de ces fausses alertes. "On retrouve tout le monde", a-t-il prévenu sur BFMTV, que ce soit via des appels, même masqués, ou des courriers électroniques.

Ceux qui ont déjà été arrêtés visaient des collèges et des lycées, partout en France. Ils sont généralement très jeunes, moins de 15 ans. Comme ces quatre élèves de 13 et 14 ans, auteurs d'une alerte à la bombe sur leur collège jeudi dernier à Champigny-sur-Marne. Il y a aussi cet élève de sixième qui avait envoyé un mail menaçant à son établissement de Grenoble.

Encore des enquêtes pour les alertes à la bombe dans les aéroports

Leurs motivations sont simples: elles visent tout simplement à ne pas aller en cours. Comme ils sont mineurs, ils n'ont pas encore été condamnés, et font l'objet de mesures provisoires. Les enquêtes se poursuivent pour retrouver les auteurs des dizaines d'alertes lancées dans les aéroports, les musées, les gares.

À chaque alerte, les forces de l'ordre se déplacent et lèvent le doute, le parquet local est saisi, et une enquête ouverte. On le rappelle, déclencher une fausse alerte à la bombe est un délit. Les auteurs encourent jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.

Lucile Pascanet avec Guillaume Descours