Fête de la musique: au moins 145 cas de piqûres signalées, des analyses toxicologiques en cours

L’angoisse des piqûres a fait son retour à l’occasion de la fête de la musique samedi soir. Énormément de monde était rassemblé dans les rues, notamment à Paris. Au total, 305 personnes ont été placées en garde à vue dans toute la France et au moins 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police sans que l’on ne sache précisément pour l’heure avec quoi ces personnes ont été piquées.
Certaines ont été hospitalisées pour subir des analyses toxicologiques. À Metz par exemple, au moins 17 personnes ont été touchées par le phénomène, principalement des jeunes filles mineures, selon David Guisleri, délégué alliance police en Moselle.
“C’est un phénomène qui avait un petit peu disparu depuis deux ans et qui a fait une résurgence aujourd’hui par l’intermédiaire des réseaux sociaux où des gens se donnaient rendez-vous pour programmer ce genre d’actes complètement odieux. Nous mettons tout en place, nous policiers, pour appréhender les auteurs et qu’ils soient sanctionnés avec une extrême fermeté”, appuie-t-il.
Une "fête gâchée" déplore Rachida Dati
Douze personnes soupçonnées d’être auteurs de piqûres ont pour l’heure été interpellées en France. À Paris, au-delà de ce phénomène, une centaine de gardes à vue étaient toujours en cours dimanche, notamment pour des faits de violences, de vols ou de dégradations.
“Aucun incident majeur”, dit le préfet de police, mais Rachida Dati, la ministre de la Culture, déplore quant à elle une fête “gâchée”.
“Les femmes ne peuvent plus faire la fête sans être agressées, les familles n’osent plus sortir avec les enfants”, écrit-elle sur ses réseaux sociaux.