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Fillon au Trocadéro: "il y aura beaucoup de monde", anticipe un participant

François Fillon au Trocadéro, le 1er mai 2012, lors du meeting de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle.

François Fillon au Trocadéro, le 1er mai 2012, lors du meeting de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. - Martin Bureau - AFP

Les organisateurs du rassemblement de soutien à François Fillon ce dimanche après-midi place du Trocadéro, à Paris, attendent entre 40 et 45.000 personnes, malgré la pluie. RMC a rencontré plusieurs participants, quelques heures avant le début du rassemblement, plus que jamais motivés à l'idée de montrer leur soutien au candidat à la présidentielle.

Les fillonistes en sont persuadés: il y aura du monde ce dimanche à 15h place du Trocadéro, à Paris, pour le grand rassemblement de soutien à François Fillon. Malgré la convocation en vue d'une mise en examen le 15 mars prochain, malgré les défections, malgré l'annonce d'un comité politique lundi pour "évaluer la situation", malgré la pluie… les organisateurs attendent "entre 40 et 45.000 personnes".

Pour atteindre ce chiffre, il a fallu mobiliser les troupes sur le terrain, comme dans les Bouches-du-Rhône, où le responsable de circonscription a affrété un train spécialement pour l'occasion. "On a 200 places réparties entre tous les adhérents et sympathisants, et on a eu dix fois plus de demandes qu'on a de places réelles, assure Vincent Goyet sur RMC. Ça prouve qu'il y a une volonté réelle de la part de notre base de venir manifester notre soutien à François Fillon. Nous sommes déterminés à lui montrer que nous sommes avec lui et à lui dire qu'il doit absolument continuer la campagne". "Malgré le temps qui semble un peu capricieux, nous serons nombreux", s'enthousiasme-t-il.

"Il doit absolument continuer la campagne"

Jean fait partie de ses fillonistes montés à Paris. Son drapeau bleu-blanc-rouge à la main, cet informaticien est persuadé qu'il y aura foule cet après-midi. "Il y aura beaucoup de gens. On le sait, on l'a vu au contact des personnes rencontrées ces derniers jours. A ce stade, c'est important de montrer que nous sommes toujours mobilisés".

"Ce n'est pas parce que certains soutiens s'en vont qu'on doit tout remettre en question. La légitimité on l'a, alors on va resserrer un bon noyau dur autour de François Fillon et on va parler des vrais enjeux", exhorte-t-il.

"En République, on ne siffle pas la justice"

Mais tous ne partagent pas ce point de vue, et à l'image de plusieurs ténors des Républicains, comme le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, sont mal à l'aise vis-à-vis de ce rassemblement. "Dès le départ ça a été contre la justice, contre nos institutions, et ce n'est pas dans mon engagement personnel, explique Ludovic Perney, responsable des Jeunes Républicains des Bouches-du-Rhône. Je ne vais pas manifester contre nos institutions. Je ne trouve pas responsable l'organisation de cette manifestation. En République, on ne siffle pas la justice, on ne siffle pas nos institutions".

P. Gril avec Martin Cadoret