Gendarmes tués à Saint-Just: le tireur "avait toujours une arme sur lui", racontent ses voisins évoquant ses penchants pour l'alcool

Trois gendarmes ont été tués à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme mercredi. Alors qu'une gigantesque chasse l'homme s'était lancée dans la nuit pour mettre la main sur le forcené, il a finalement été retrouvé mort près de sa voiture. "Il y toutes les raisons de penser qu'il s'est suicidé", a indiqué le procureur. Un homme au "profil très inquiétant" a précisé le magistrat.
Ses voisins décrivent un homme instable. Lorsque l'assaillant et sa femme s'installent à côté de chez Fabien et Lorraine, les deux couples se fréquentent, en bons voisins: "Sauf qu'après on a vu qu'il avait un penchant sur l'alcool". Et avec un verre de trop, les discussions se font plus ambigües.
"Il avait un peu bu et il a tiré deux coups de feu"
Fabien et Lorraine ont surtout été marqué par une soirée, passée au début de l'année: "Un soir on a fait un repas et on a découvert qu'il avait toujours une arme sur lui. Il avait un peu bu et il a tiré deux coups de feu. C’est là où on a compris qu’il fallait faire attention".
Un portrait aux antipodes de celui que brosse Claude Cunin, le président du club de tir où se rendait ce passionné d'armes à feu: "Il était très apprécié, avenant, toujours souriant". Claude Cunin rajoute qu'il satisfaisait à toutes les exigences en matière de sécurité.