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Gilets jaunes: La portée des LBD a été bridée ce qui nous a empêché de maintenir les casseurs à distance

Le syndicat de police Alliance dénonce le manque de discernement de l'exécutif qui a cédé face aux nombreuses dénonciations du lanceur de balles de défense.

Après les violences qui ont touché la manifestation des "gilets jaunes", l’exécutif a reconnu des dysfonctionnements dans le dispositif de sécurité. En effet, pour cet acte 18, les policiers ont semblé débordés par les actes de certains casseurs et black block présent dans la capitale. 

Un dysfonctionnement que reconnaît également le syndicat de police Alliance. Cependant, selon eux, c’est la faute du gouvernement qui n’a pas pris conscience du risque que représentait cette manifestation. Selon Loïc Lecouplier, secrétaire national du syndicat, le gouvernement a cédé aux sirènes des associations, et organisations mondiales qui dénoncent l’utilisation du lanceur de balles de défense dans ces rassemblements. 

"Cartouches chamallows"

"Depuis le début du mouvement, il y a eu plus de 15.000 tirs de LBD et on a eu 0,1 blessé sérieux, c’est-à-dire une blessure non-conventionnelle. Ce n’est rien. Ces derniers jours, sous les attaques des associations, de certains politiques, et même de certaines organisations internationales, et pas des moindres, qui ont traité la France d’avoir une police digne de Pinochet, nos politiques qui sont courageux, mais pas téméraires, ont dit, on va préserver le flash-ball, mais on va mettre dedans des cartouches chamallows... On voit ce qui s’est passé", explique-t-il. 

Selon lui, c’est parce que ces LBD ont été bridés que les policiers n’ont pas réussi à tenir les casseurs à distance. Il prône une nouvelle configuration pour les semaines suivantes. 

Guillaume Descours