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Il est le fugitif le plus recherché de France: qui est François di Pasquali?

Âgé de 48 ans, cet homme fait partie des 19 visages des "Most Wanted" d'Europol diffusés partout en Europe depuis mardi.

"Most Wanted": en cavale depuis quatre ans, François di Pasquali est le fugitif le plus recherché de France pour le viol en 2009 d'une femme vulnérable de 84 ans à Saint-Etienne, dans la Loire.

Âgé de 48 ans, cet homme fait partie des 19 visages des "Most Wanted" d'Europol diffusés partout en Europe depuis mardi. La police le soupçonne d'avoir violé, en 2009 dans le centre de Saint-Etienne, une octogénaire.

Ce jour-là, François Di Pasquali croise dans le centre ville de Saint Etienne une vieille dame de 84 ans désorientée car atteinte d’un début de maladie d’Alzeihmer. Ce gérant d’un restaurant italien raccompagne l’octogénaire chez elle. Une fois entré dans son domicile, il l'aurait alors violé avant de prendre la fuite. Des traces de sperme avaient été relevées dans la salle de bains de la victime et l'ADN de son agresseur prélevé. Mais à l'époque, la victime n'était pas parvenue à donner de détails sur son agresseur ou sur son véhicule et l'ADN du suspect était inconnu, a expliqué Jacques Croly Labourdette, le patron de la brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF).

François di Pasquali n'a pu être identifié qu'en avril 2012, lors d'un prélèvement effectué après son arrestation pour des violences contre sa compagne de l'époque, qu'il a tenté d'écraser à bord de son véhicule. La justice l'avait alors condamné à dix-huit mois de prison avec sursis.

Mis en examen en juin 2012 pour le viol de l'octogénaire, M. di Pasquali obtient en janvier 2013 une remise en liberté et trouve un emploi de cuisinier dans un restaurant stéphanois. Mais en juin 2016, il ne se présente devant la cour d'assises de la Loire pour son procès. Condamné par défaut à dix ans de réclusion criminelle, il est depuis en cavale.

L'homme reste jusqu'à aujourd'hui introuvable. "Un prédateur dangereux qui risque de réitérer et dont il nous faut absolument retrouver la trace", nous confie un enquêteur. La diffusion de son signalement au grand public et à l'échelle européenne doit donc permettre d’obtenir toute information utile à sa localisation. 

Jean-Baptiste Bourgeon avec AFP