Il est soupçonné d'avoir envoyé un message à 1000 participants de la rave party en Bretagne: ce que l'on sait de l'homme en garde à vue

La Rave Party de Lieuron en Ille-et-Vilaine a réuni 2.500 personnes regroupées dans des hangars désaffectés pour faire la fête pendant plusieurs jours.
"Ce sont des phénomènes très classiques notamment en Bretagne, avec des organisateurs qui sont très rodés pour tromper la vigilance des gendarmes", explique Bertrand Cavallier, général de gendarmerie et spécialiste du maintien de l'ordre dans la matinale ce lundi.
Seul un individu sera déféré ce lundi au parquet de Rennes
L'enquête pour trouver les organisateurs s'est poursuivie tout le week-end. Plusieurs gardés à vue ont été relâchés. Seul un individu sera déféré ce lundi au parquet de Rennes.
Le jeune homme est âgé de 22 ans, il a été interpellé samedi à la mi-journée. Durant toute sa garde à vue, il a certifié n'avoir été qu'un participant de la fête. Sauf que les enquêteurs avaient quelques éléments contradictoires à lui soumettre.
L'analyse de son téléphone d'abord, le jeune a homme a envoyé plus de 1.000 textos à des personnes différentes, pour indiquer le lieu exact de la fête ce jeudi 31 décembre. Des messages, envoyés en fin d'après-midi. Ce même téléphone qui selon le procureur à Rennes, a borné, a été repéré sur les lieux de la fête en début d'après-midi au moment de l'installation du matériel.
"Une opération de nuit était totalement exclue"
Par ailleurs, le parquet de Rennes, expliquait ce dimanche que du matériel de sonorisation avait été saisi chez le gardé à vue. Le parquet explique qu'il n'est pas le seul organisateur, l'enquête doit se poursuit donc, pour tenter de trouver également les auteurs de violences dont ont été victime les forces de l'ordre.
Car les forces de l'ordre ont bien tenté d'intervenir, mais face à des jets de pierre qui ont blessé trois gendarmes, les autorités ne forcent pas l'évacuation et bloquent le périmètre.
"Une opération de nuit était totalement exclue. Imaginez, vous avez 2.500 personnes dans un environnement confiné, il y a trop de risques d’avoir des dommages importants parmi les teufeurs (…) Il y a la volonté politique et il y a la réalité opérationnelle", a précisé Bertrand Cavallier, général de gendarmerie et spécialiste du maintien de l'ordre dans la matinale.