Il estime que les forces de l'ordre ont protégé le meurtrier de sa soeur: Giovanni entame une grève de la faim

Il vient de se lancer dans un combat pour connaître la vérité. Giovanni Varlet, le frère d'Aurélia Varlet tuée par son conjoint dans le Doubs en 2013, estime que les forces de l'ordre ont protégé le meurtrier de sa sœur.
À aujourd'hui 32 ans, soit l'âge qu'avait sa sœur lorsqu'elle a été tuée par son conjoint, il va entamer une grève de la faim en attendant des réponses.
"Quand Aurélia a été assassinée, on a appris qu’il y avait une femme avant Aurélia, qui avait déposé de multiples plaintes dont quatre très grave pour notamment menaces de mort et séquestration. L’ex-compagne avait écrit au procureur de la République qu’un jour, il la tuerait. Ce qui devait se passer avec l’ex-compagne, s’est passé avec ma sœur", affirme-t-il.
Une enquête de deux ans
Un drame écrit d'avance et qui aurait pu être évité si les plaintes avaient été prises en compte s'énerve Giovanni. Alors pendant deux ans L'IGPN enquête. La police des polices rend son rapport en mars dernier. Depuis silence radio.
"Je fais la grève de la faim pour avoir des résultats de l’enquête de l’IGPN sur les négligences de la police et de la gendarmerie. Il faut que les personnes qui ont dysfonctionné dans l’affaire soient retirés de leur fonction. Si on avait écouté l’ex-compagne avant Aurélia, ma sœur serait toujours vivante aujourd’hui", indique-t-il.
Giovanni Varlet l'affirme s'il n'est pas reçu rapidement par le ministre de l'Intérieur, il débutera comme prévu sa grève de la faim mardi matin.