Interpellation violente à Saint-Ouen: l'unité de police visée par une enquête de l'IGPN a-t-elle commis d'autres violences le même jour ?

Le parquet de Bobigny a saisi vendredi l'IGPN pour violences par une personne dépositaire de l'autorité publique. Sur des images, captées par une caméra de vidéosurveillance et une vidéo amateur, on aperçoit un policier en civil asséner plusieurs coups au visage d'un jeune homme lors de son interpellation à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
Deux heures plus tard, les policiers auraient de nouveau commis des violences dans la même ville. Un jeune homme, le visage tuméfié, s'est présenté auprès des pompiers assurant avoir été passé à tabac par des policiers dans un hall d'immeuble. Amené à l'hôpital il est reparti avant d'avoir pu être soigné ou examiné et sans avoir déposé plainte.
Des policiers de la même compagnie ?
Un des fonctionnaires impliqué a porté plainte contre le jeune homme pour violences, évoquant un contrôle d'identité qui aurait mal tourné. Le parquet de Bobigny a confié l'enquête au commissariat de Saint-Ouen. Deux témoins ont déjà été entendus.
Il pourrait s'agir de policiers de la même compagnie que ceux visé par une enquête de l'IGPN. Les fonctionnaires incriminés n'ont toujours pas été entendu par les enquêteurs de la police des polices.