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La mort de Clément Méric était-elle une "attaque préméditée"?

Le procès en appel d'Esteban Murillo et Samuel Dufour s'ouvre ce mardi. Pour l’avocate de la famille de Clément Méric, il ne s’agit pas de reprocher leurs opinions aux accusés mais bien leur violence.

Le 5 juin 2013 plusieurs militants d’extrême gauche et d’extrême droite se croisent près de la gare Saint-Lazare à Paris. Le ton monte, les insultes fusent, les deux bandes appellent du renfort. Quarante minutes plus tard une bagarre éclate en pleine rue. Clément Méric, 18 ans s’effondre sur le bitume et meure après avoir été frappé au visage.

En 2018, après deux semaines de débats Esteban Morillo et Samuel Dufour sont condamnés à 11 et 7 ans de prison. Le premier pour les deux coups mortels au visage, le second pour avoir empêché les camarades de Clément Meric de lui porter secours.

La défense évoque une attaque préméditée

Ce mardi et jusqu'au 4 juin s'ouvre le procès en appel de cette affaire. L’avocat du principal accusé compte plaider cette fois l’acquittement persuadé qu’Esteban et ses amis se sont défendus d’une attaque préméditée.

À l’époque le drame avait fait ressurgir le spectre des violences d’extrême-droite. Pour l’avocate de la famille de Clément Méric, il ne s’agit pas de reprocher des opinions aux accusés mais bien leur violence a-t-elle déclarée.

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Jean-Baptiste Bourgeon (avec Guillaume Dussourt)