Les membres du groupe néo-nazi interpellés dans l'Est de la France voulaient s'en prendre à Olivier Véran

Le ministre de la Santé Olivier Véran. - AFP
Qu’a bien pu faire Olivier Véran à un obscur groupuscule terroriste néo-nazi ? c’est ce que vont devoir déterminer les enquêteurs après la mise en examen et le placement en détention provisoire vendredi de trois personnes, interpellées le 4 mai dernier par les forces de l’ordre dans dans le Doubs et le Bas-Rhin.
Selon Le JDD, les trois membres du groupuscule "Honneur et Nation", un homme de 56 ans, un autre de 29 ans ainsi qu’une femme de 53 ans, envisageaient de s’en prendre à une loge maçonnique, des lieux de culte et au ministre de la Santé donc.
Portrait d'Hitler, armes et contacts avec Rémy Daillet
Si les agents de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieur), n’ont pas trouvé de signes de passage à l’acte, des échanges suspects sur les réseaux sociaux et d’autres éléments comme la recherche active d’explosifs, ont suffi à justifier l’interpellation et le placement en détention par un juge antiterroriste parisien vendredi.
Les perquisitions menées ont permis aux autorités de mettre la main sur un portrait d’Adolf Hitler, des exemplaires de Mein Kampf, des médailles du 3e Reich et des armes détenues légalement dans le cadre de tir sportif. Autre élément, le chef du groupuscule, était en contact avec Rémy Daillet, cette ancienne figure du MoDem exclue du parti désormais réfugiée en Malaisie et sous le coup d’un mandat d’arrêt international, soupçonné d’avoir organisé l’enlèvement de la petite Mia dans les Vosges le 13 avril dernier.