Machines à sous clandestines dans les bars: un réseau démantelé depuis Limoges

La section de recherches de Limoges, le Service central des courses et jeux de la DNPJ et le Groupe interministériel de recherches sont intervenus pour mettre fin à ce qui est qualifié de "réseau structuré" d'installation de machines à sous illégales dans des bars de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie.
Plus de 1,5 million d'euros de gains
Un réseau qui installait des machines à sous illégales dans des bars de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie, ayant engendré plus de 1,5 million d'euros de gains, a été démantelé cette semaine, a annoncé le parquet de Bordeaux.
Au total, 14 personnes ont été interpellées mardi et les perquisitions ont permis de saisir "quatre véhicules, 320.500 euros sur des comptes bancaires, 97.700 euros en numéraire et 17 machines à sous", a précisé le parquet dans un communiqué.
L'enquête a commencé début 2022 quand les gendarmes de la section de recherches de Limoges ont décelé la présence illégale de machines à sous au sein d'un bar associatif de la capitale limousine. Une société financière basée dans le Lot assurait la maintenance de ces appareils.
Des machines cachées dans des bornes internet
Le parquet de Bordeaux précise dans un communiqué que ces machines à sous étaient dissimulées dans des bornes internet, les joueurs introduisant de l'argent et pouvant gagner des cartes-cadeaux ou des espèces.
Son gérant "implantait des machines à sous" en les dissimulant dans des bornes internet au sein de bars PMU et locaux associatifs communautaires en Haute-Vienne, Dordogne, Corrèze, dans le Lot et l'Aveyron, selon la même source.
Les serveurs et les logiciels utilisés dans ces machines étaient produits et commercialisés par une société luxembourgeoise spécialisée dans les jeux d'arcade, billards et flippers. Son dirigeant a été entendu par les autorités judiciaires luxembourgeoises dans le cadre de la coopération internationale.
Trois des mis en cause ont été mis en examen des chefs d'importation, détention, mise à disposition, installation et exploitation en bande organisée d'appareils de jeux de hasard, blanchiment aggravé et participation à une association de malfaiteurs. Tous trois sont placés sous contrôle judiciaire. L'enquête se poursuit.