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Magali Berdah jugée pour "banqueroute et blanchiment": "Je n’ai rien à me reprocher" assure-t-elle

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EXCLU RMC. Magali Berdah va être jugée en décembre pour "banqueroute et blanchiment", pour des faits remontant à 2014-2015. "Je n’ai rien à me reprocher" assure-t-elle dans "Apolline Matin" ce mardi.

Magali Berdah au tribunal. En parallèle de l'affaire de cyberharcèlement dans laquelle le rappeur Booba a été mis en examen après qu'elle a déposé plusieurs plaintes, la "papesse" des influenceurs a appris qu'elle serait jugée le 18 décembre pour "banqueroute et blanchiment", pour des faits qui remontent à 2014-2015. Après avoir été placée en garde à vue la semaine dernière, le parquet de Nice a indiqué que Magali Berdah avait été déférée et placée sous contrôle judiciaire, avec une interdiction de gérer et une obligation de pointage.

La procédure concerne "des faits commis à Nice et à Cannes, entre le 30 janvier 2014 et jusqu'au 31 juillet 2015, notamment en sa qualité de gérante de fait de la SAS BA&CO placée en liquidation judiciaire le 30/07/2015 avec un passif estimé à près de 2,5 millions d'euros", a précisé le parquet.

Les faits concernés sont donc antérieurs à la création en 2017 de l'agence "d'e-influenceurs" Shauna Events de Magali Berdah, spécialisée dans les relations entre les personnalités issues de la TV et les marques. Selon les registres commerciaux disponibles, BA&CO, qui était enregistrée à Nice, avait pour objet le "courtage en matière d'assurance, conseil en investissement financier, intermédiaire en opérations de banque".

Témoin RMC : Magali Berdah - 03/10
Témoin RMC : Magali Berdah - 03/10
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"J’assume totalement ce qu’il s’est passé"

Dans "Apolline Matin" ce mardi sur RMC et RMC Story, Magali Berdah s'est étonnée de ce timing et a assuré n'avoir "rien à (se) reprocher". "C’est une affaire qui a presque dix ans, qu’on m’a sortie là, aujourd’hui, a-t-elle expliqué face à Apolline de Malherbe. Les faits sont graves, mais je suis allée répondre aux questions, je ne suis pas enfuie, ni cachée."

"J’assume totalement ce qu’il s’est passé parce que je n’ai rien à me reprocher, donc j’y suis allée, a ajouté Magali Berdah. (Vous n’avez pas placé en liquidation judiciaire une entreprise criblée de dettes ?) Absolument pas. C’était il y a dix ans. C’est quand même pour moi surprenant cette manière de faire, dix ans après. En urgence, il faut être jugée, dans trois mois. Mais je l’accepte. S’il faut y répondre, j’y répondrai, aucun problème."

LP