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Police-Justice

Marne: une enquête ouverte pour agression sexuelle dans le cadre du SNU

Les faits auraient été commis dans le cadre d'un séjour du SNU.

Les faits auraient été commis dans le cadre d'un séjour du SNU. - FRANCOIS GUILLOT / AFP

Une enquête préliminaire a été ouverte pour des faits d'agression sexuelle qui auraient été commis dans un séjour du SNU, après le dépôt d'une plainte d'une adolescente.

Le parquet de Châlons-en-Champagne a indiqué à l'AFP qu'une enquête pour agression sexuelle avait été ouverte à la suite de la plainte d'une adolescente, dénonçant des faits qu'aurait commis un encadrant dans le cadre du service national universel (SNU).

L'enquête préliminaire, ouverte pour "agression sexuelle aggravée" à l'encontre de cette jeune fille née en 2007, a été confiée au commissariat de Châlons-en-Champagne, a précisé la procureure Ombeline Mahuzier, confirmant une information de l'hebdomadaire Marianne.

"Les faits auraient été commis par un encadrant qui n'a pas d'antécédents judiciaires connus, dans le cadre d'un SNU effectué dans un lycée sur le secteur de Châlons", a ajouté Mme Mahuzier. La magistrate n'a "pas connaissance d'autres signalements le concernant".

Une autre affaire en 2022

Le 18 avril, la secrétaire d'État chargée de la jeunesse Sarah El Haïry avait indiqué qu'elle avait sasi le procureur de la République après des accusations de harcèlement sexuel, de racisme et d'humiliations lors d'un autre séjour du SNU, en juin et juillet 2022, dans les Hauts-de-Seine.

Selon un document révélé par l'hebdomadaire Politis, les faits auraient été commis par un commandant, et un lieutenant-colonel à l'encontre de tuteurs et de volontaires.

Le SNU est un grand projet d'Emmanuel Macron, lancé en 2019. Il propose à des adolescents de participer à un "séjour de cohésion", qui comporte des activités sportives, culturelles et intellectuelles. Cela comprend aussi une mission d'intérêt général de 84 heures.

L'objectif du chef de l'État était de rendre ce SNU obligatoire, mais cela suscite la controverse. Le président a expliqué le 23 avril souhaiter sa "montée en charge progressive", mais "sans le rendre obligatoire dans tout le pays du jour au lendemain".

AB avec AFP