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Police-Justice

"Policiers violents": comment Emmanuel Macron peut-il calmer la colère des policiers?

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Vendredi, dans le cadre d'une interview au média en ligne Brut, le Président a annoncé la création d'une plateforme sur internet pour signaler les discriminations. Une proposition qui passe mal dans les rangs des forces de l’ordre.

C'est le dernier épisode d'une relation tumultueuse. Emmanuel Macron a salué le travail des forces de l'ordre ce vendredi dans une interview à Brut, mais en même temps: il reconnait qu'il y a des policiers violents.

De quoi raviver la défiance des syndicats de policiers, qui s'estiment trahis et lâchés. Alors que de nouvelles violences ont émaillé les manifestations de ce samedi, le chef de l'Etat en appelle à "la République exemplaire". L'exécutif cherche d'ailleurs la bonne réponse face à des casseurs "organisés et entraînés".

Des syndicats appellent à cesser les contrôles d'identité

Voilà de quoi sérieusement braquer les policiers. Deux syndicats, Alliance et Unité SGP Police FO ont appelé à cesser les contrôles d'identité. "Nous sommes violents, n’interpellez plus! Nous sommes racistes, ne contrôlez plus!" écrit le syndicat Unité SGP sur Twitter.

"Le maintien de l’ordre est une science très compliquée", décrypte un proche du Président. "Il y a déjà eu des drames, avec des morts. Heureusement, nous, on n’en a pas eu".

Dénonçant "le désordre" ambiant, le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau propose de son côté la création de brigades spécialisées dans l'identification et l'arrestation des Black Blocs.

Paul Barcelonne (avec C.P.)