Procès de Georges Tron: "Je n'ai jamais été violent", assure-t-il
Deuxième jour d'audience dans le procès de Georges Tron au tribunal de Bobigny. L'ancien secrétaire d'Etat est accusé avec une ancienne collaboratrice de viols en réunion par deux ex-employées de la mairie de Draveil, dont il est toujours à la tête.
Près de 70 témoins et experts doivent être entendus. Après le faux départ de décembre 2017, le procès de Georges Tron et Brigitte Gruel a recommencé de zéro, mardi matin, à Bobigny.
Georges Tron, costume noir sur chemise blanche, a réaffirmé mardi d'une voix assurée son innocence: "Je n'ai jamais été violent". Le maire de Draveil évoque des "accusations aussi abjectes qu'injustes".
"Ils allaient pas dire 'Oui on est coupables, on est désolés'. Faut pas rêver"
Son ancienne adjointe et aujourd'hui co-accusée raconte "7 années d'horreur". A la barre Brigitte Gruel, gilet noir et petites lunettes, explique avoir été "la proie de vengeance personnelle, professionnelle de jalousie".
A la sortie du tribunal, Virginie Ettel, l'une des deux plaignantes, n'est pas déstabilisée.
"Ils ne peuvent pas se défendent autrement. C'est forcément de notre faute. Soit c'est pas vengeance soit c'est par complot... Ca aurait été la grande surprise qu'ils disent, 'Oui nous sommes coupables et on est désolés'. Non, il ne faut pas rêver"
Même si elle espère encore entendre des aveux avant la fin du procès. Pour être, dit-elle, enfin reconnue comme victime.