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Police-Justice

Tirs de mortiers et incendie: un lycée attaqué à Lyon, le proviseur "visé"

Le lycée la Martiniere Monplaisir à Lyon.

Le lycée la Martiniere Monplaisir à Lyon. - BFM Lyon

Le lycée La Martinière Monplaisir, dans le 8e arrondissement de Lyon, a été, vendredi matin, la cible de tirs nourris de mortiers d'artifice. Il n'y a pas eu de blessés mais le corps enseignant reste sous le choc.

Les incidents ont éclaté avant le début des cours. Les faits se sont déroulés juste devant l’entrée du lycée, des poubelles incendiées puis dans la foulée des jeunes encagoulés qui ont tiré des mortiers d’artifice.

Entre dix et quinze individus ont tiré vers l'établissement scolaire.

Dans un communiqué, le rectorat évoque un groupe de jeunes cagoulés qui ont également mis le feu à des poubelles. Des trottinettes ont également été brûlées devant le lycée.

Les élèves et voisins d'un établissement scolaire de la ville de Lyon ont capturé les images de l'attaque au mortier du lycée. 

L'hypothèse d'une vengeance

Une des personnes aurait été identifiée grâce aux caméras de vidéosurveillance installées dans l'établissement.

Deux élèves du lycée ont été arrêtés par la police.

L’hypothèse d’une vengeance n’est pas exclue. D’après le ministre de l’Education, Gabriel Attal, l’un des jeunes suspects devait bientôt passer en conseil de discipline.

Au final, aucun blessé. Les élèves et les enseignants sont choqués.

Le rectorat condamne l'attaque et la préfète déléguée à la sécurité, Juliette Bossart, qui s’est rendue sur place.

Le recteur de l'académie a fermement condamné les faits : "qui ont mis gravement en danger la sécurité des élèves et des personnels de l‘établissement, et apporte son soutien à toute la communauté éducative. Aucune violence contre l‘école de la République ne peut être tolérée". 

Mickaël Paccaud, conseiller régional délégué à l'excellence éducative, s'est rendu sur place vers 13 heures ce vendredi.

Le maire de Lyon, Grégory Doucet a condamné "cette attaque d'une violence inouïe". "S'en prendre à un lieu d'enseignement est abject", a-t-il indiqué sur X.

Guillaume Biet