Un an après, les confidences de Benalla: "Si je suis protégé, il faut changer de protecteur tout de suite"
Il y a un pile un an, "l’affaire Benalla" éclatait. La France découvrait avec effroi qu’un collaborateur d’Emmanuel Macron molestait des manifestants en marge du rassemblement du 1er mai 2018, place de la Contrescarpe à Paris.
S'en sont suivies des révélations en cascades sur ses passeports diplomatiques, son téléphone crypté ou encore son permis de port d'arme obtenu grâce à une faveur. Face aux scandales, Alexandre Benalla est licencié. Cette affaire a pris une dimension tentaculaire, allant jusqu'à faire basculer la suite du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Autant de charges à son encontre qui prouvent pour le principal qu'il n'a pas été protégé par Emmanuel Macron ou l'Elysée: "J'ai été mis 3 fois en garde à vue, 6 juges d'instruction sont derrière moi, les perquisitions, la prison. C'était juste l'enfer. Si je suis protégé, il faut changer de protecteur tout de suite" a confié avec malice Alexandre Benalla à RMC.
Le même qui s'attend par ailleurs à être prochainement convoqué par la justice cette fois, pour son éventuelle participation à la négociation d'un contrat avec un oligarche russe alors qu'il était à l'Elysée.
Dans ce dossier, l'ancien proche du chef de l'Etat se dit serein: "Je n'ai jamais rencontré d'oligarche ni perçu d'argent."
Autant de points qu'il devra démontrer à la justice dans les prochains mois.