Un policier strasbourgeois se tue à son domicile avec son arme de service

Un policier strasbourgeois se tue à son domicile avec son arme de service - AFP
Un policier du commissariat de Strasbourg s'est donné la mort dimanche avec son arme de service à son domicile. Il était affecté à la brigade spécialisée de terrain (BST).
Agé d'une quarantaine d'années, ce policier était marié à une policière et père de deux enfants.
Une cagnotte en ligne a été ouverte, notamment pour l'achat d'une "plaque en hommage" au fonctionnaire de police.
En juillet dernier, le commissariat de Strasbourg avait déjà été endeuillé par le suicide d'une gardien de la paix de 26 ans.
Un drame qui intervient alors que l'émotion n'est pas retombée dans les rangs: deux semaines après le meurtre du brigadier Eric Masson à Avignon, des milliers de policiers doivent se rassembler mercredi devant l'Assemblée nationale à l'appel des syndicats, qui veulent plus de sévérité pour les "agresseurs des forces de l'ordre".
L'ensemble des syndicats ont appelé les "citoyens" à venir les "soutenir" lors du rassemblement prévu de 13h à 15h. Alors que la sécurité est devenue un thème de campagne à quelques semaines des Régionales et à un an de la présidentielle, un large spectre d'élus devraient être présent, des Républicains au Rassemblement national, en passant par le Parti socialiste et le Parti Communiste (PCF). Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin doit aussi venir "saluer" les policiers.
Les syndicats ont décidé d'organiser ce rassemblement après le meurtre d'Eric Masson, tué sur un point de deal à Avignon le 5 mai. Un drame qui a ébranlé la police, déjà marquée par l'assassinat le 23 avril de Stéphanie Monfermé, agente administrative au commissariat de Rambouillet (Yvelines), par un Tunisien qui se serait radicalisé.