Violences urbaines à Chanteloup-les-Vignes: "Ce sont 30 jeunes qui pourrissent la vie des habitants", dénonce la maire sur RMC
Après des graves violences urbaines qui ont émaillé la nuit de samedi à dimanche à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), Catherine Arenou maire (Divers droite) de cette ville, ne décolère pas. Invitée de RMC ce lundi matin, elle explique que sa commune est la cible "d'agressions diverses et variées depuis plusieurs jours", avec en paroxysme cette nuit de samedi où les forces de l'ordre ont été prises à partie et un chapiteau totalement brûlé.
"Des départs de feu très organisés, très soignés. Les pompiers n'ont pas pu l'interrompre, c'est maintenant une carcasse brûlée", souffle-t-elle.
"On ne sortira jamais de ce cirque infernal sans moyens"
L'élue a également évoqué des coupures d'éclairage public quotidiennes provoquées depuis un mois par des jeunes du quartier. Des jeunes qui polluent la vie des quartiers de la ville.
"C'est le fait d'une poignée de 20-30 jeunes qui pourrissent la vie des habitants", insiste-t-elle. "Ils n'en peuvent plus. Imaginez, le soir, en revenant de la gare ils traversent la cité dans le noir jusqu'à leur appartement. (...) 95% des jeunes réussissent, travaillent. "
Quelles solutions pour sortir de cette spirale ? Des moyens selon la maire qui estime avoir déjà fait tout son possible.
"Il faut des moyens pour la police et la justice. On ne sortira jamais de ce cirque infernal sans moyens, avec 6 policiers municipaux. Ils ont fait un travail formidable et évité d'autres dégradations sinon la ville entière était en feu. Mais moi je ne peux plus rien faire, maintenant c'est l'Etat."
>>> EN VIDEO - Retrouvez ici l'interview complète de la maire de Chanteloup-les-Vignes