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Politique

500 élus socialistes au soutien d'Olivier Faure avant le congrès du PS

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, à Blois, le 29 août 2024

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, à Blois, le 29 août 2024 - Guillaume Souvant / AFP

Alors que le premier tour du congrès du Parti socialiste a lieu mardi, 500 élus locaux ont publié, lundi, une tribune de soutien au premier secrétaire sortant Olivier Faure, candidat à sa propre réélection.

À la veille du premier tour du congrès du Parti socialiste, 500 élus locaux publient une tribune de soutien au premier secrétaire sortant Olivier Faure, appelant à une union de la gauche et des Ecologistes aux municipales, sans céder à "la tentation d'une hégémonie" socialiste.

"Nous avons la conviction que seule la ligne portée par Olivier Faure, pour nos collectivités de l'hexagone et des Outre-mer, comme pour notre pays, rend possible cette dynamique unitaire et la victoire dès 2026", écrivent les signataires, dont les maires de Nantes Johanna Rolland, de Rennes Nathalie Appéré, de Nancy Mathieu Klein, de Lille Arnaud Deslandes, ou encore de Saint-Denis-de-la-Réunion Ericka Bareigts, sur le site du courant d'Olivier Faure, "Au coeur de la gauche".

Se disant convaincus que les collectivités locales de gauche sont "un contre-pouvoir aux politiques néolibérales d'Emmanuel Macron" et "un antidote à l'extrême droite", les élus estiment que "seule l'union de la gauche et des écologistes rendra possible" une espérance pour les citoyens.

Favorables à un rassemblement

"Les socialistes ont légitimement toute leur place à prendre et leur voix à faire entendre dans ces municipales", écrivent les signataires, mais "là où ils n'ont pas de maire sortant", ils ne doivent pas "a priori, à tout prix et en tout lieu, pousser pour une candidature pro domo".

"Cette position que certains défendent dans notre parti, empêche de facto tout rassemblement", dénoncent-ils, en évoquant "une logique de division, une logique de dispersion, une logique de défaite".

L'opposant à Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol a dit souhaiter qu'il n'y ait "pas une commune sans candidature socialiste" aux municipales.

"La tentation hégémonique est un poison mortifère", affirment encore les signataires, parmi lesquels on compte aussi les présidents des départements de la Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, de Haute-Garonne Sébastien Vincini, ou de Meurthe-et-Moselle Chaynesse Khirouni.

Ils soulignent également que le scrutin municipal jouera "un rôle majeur dans la dynamique unitaire" en vue de la présidentielle de 2027.

TRC avec AFP