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Accusé de viols, Damien Abad se défend, Élisabeth Borne s'exprime

Damien Abad, ancien patron des députés LR, prend le ministère des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées. Photo du 21 mai 2021

Damien Abad, ancien patron des députés LR, prend le ministère des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées. Photo du 21 mai 2021 - JOEL SAGET © 2019 AFP

Médiapart dévoile ce dimanche que le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad fait l'objet de "signalements pour des faits présumés de viols". Le ministre conteste les accusations, Elisabeth Borne affirme qu'il ne doit y avoir "aucune impunité" concernant les violences sexuelles.

Un nouveau scandale en Macronie? Le site d'information Mediapart explique que Damien Abad, nouveau ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, a fait l'objet de "signalements pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique".

Selon le média en ligne, les accusations de viols présumés dateraient de 2010 et de 2011 et une plainte pour viol aurait été déposée en 2017 contre l'ancien patron des députés LR et classée sans suite.

Damien Abad "conteste les accusations"

Damien Abad "conteste avec la plus grande force" les "accusations de violences sexuelles" à son encontre, dans une réponse écrite à Mediapart puis un communiqué de presse.

Il affirme notamment "que les relations sexuelles qu'[il a] pu avoir ont toujours reposé sur le principe du consentement mutuel", indique le média d'investigation en ligne.

Borne: "aucune impunité" concernant les violences sexuelles

En campagne pour les législatives dans le Calvados, la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré avoir découvert ces accusations samedi, à la lecture de l'article de Médiapart.

"Je n'ai pas plus d'éléments que le fait que l'affaire a été classée sans suite. Je peux vous assurer que s'il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision", a déclaré la cheffe du gouvernement.

La Première ministre a affirmé qu'il ne pouvait y avoir "aucune impunité" concernant les violences sexuelles.

"Bien évidemment je n'étais pas au courant. Je vais être très claire: sur tous ces sujets de harcèlement, d'agression sexuelle, il ne peut y avoir aucune impunité et il faut continuer à agir pour que les femmes qui peuvent être victimes d'agression, de harcèlement, puissent libérer leur parole, qu'elles soient bien accueillies pour déposer plainte", a-t-elle dit.

MM avec AFP