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Après une visite chahutée au Salon de l'Agriculture, Emmanuel Macron veut "sceller la fin de la crise"

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Emmanuel Macron a accordé un entretien à des journalistes du Figaro après sa visite mouvementée au Salon de l'Agriculture samedi. Il affirme qu'il va de nouveau rencontrer les agriculteurs dans trois semaines et attend quatre ou cinq propositions concrètes.

Après sa visite on ne peut plus chaotique samedi au Salon de l'Agriculture, le président de la République, Emmanuel Macron, dresse le bilan et se projette dans un entretien au Figaro. Samedi, le président a pu descendre dans les allées du Salon de l'Agriculture après plus de quatre heures de retard sur le programme initial, alors que des agriculteurs avaient forcé les portes du hall dans lequel il devait déambuler.

Le chef de l'Etat veut désormais se projeter et assure vouloir "sceller la fin de cette crise". "C'est toujours mieux quand les gens se causent" se réjouit Emmanuel Macron, après avoir pu finalement, échanger. Certes, dans des conditions chaotiques, mais échanger quand même avec des agriculteurs et leurs représentants.

Des liens entre le RN et un syndicat d'agriculteurs?

Le chef de l'Etat leur a donné rendez-vous dans trois semaines à l'Élysée. "J'attends qu'ils puissent structurer en quatre ou cinq points des propositions concrètes" dit-il au Figaro alors qu'il a déjà annoncé un plan pour leur trésorerie et des prix planchers.

"On ne met pas assez d'argent pour nos paysans", regrette aussi le président, qui promet de tout faire à l'échelle de l'Europe pour réorienter la PAC, la politique agricole commune.

Enfin, alors que Jordan Bardella a toute la journée de dimanche défilé sous les applaudissements, Emmanuel Macron a tenté de reprendre la main en se montrant offensif. “Le Rassemblement national est un parti de transformistes, on ne sait plus au fond ce qu'il propose”, assure-t-il. Il dénonce aussi les liens entretenus avec la Coordination rurale, “seul syndicat agricole à ne pas appeler au calme", déplore le chef de l'Etat.

Cyprien Pézeril avec Guillaume Descours