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Augmentation de 45%, licenciement... Le Sénat embarrassé par une affaire de chantage à la sextape

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Le Sénat est embarrassé par une affaire de chantage à la sextape. Une assistante médicale du Palais du Luxembourg ferait chanter un sénateur filmé lors de leurs ébats sexuels. Une affaire qui a de multiples répercussions au sein de la Chambre haute, déjà touchée par une autre affaire sordide.

Après la drogue, une sextape et du chantage. Le Sénat est secoué par une affaire de chantage à la sextape. Selon "Le Canard Enchaîné", une assistante médicale officiant au Palais du Luxembourg se serait filmée en plein ébat sexuel avec un sénateur socialiste, dans l'enceinte de la chambre haute du parlement. Depuis, elle utiliserait cette vidéo pour faire chanter ses détracteurs et obtenir des faveurs. Une affaire que le président du Sénat Gérard Larcher, qui aurait pu visionner la vidéo, tente d'étouffer depuis trois mois.

Tout commence en octobre 2023 quand un médecin du Sénat se plaint de son assistante médicale auprès des ressources humaines. Celle-ci assurerait être "intouchable" et "protégée par un parlementaire très influent", le sénateur "ayant occupé de hautes fonctions" selon "Le Canard Enchaîné", filmé à l'occasion de ses ébats avec elle.

"On s'en fout, on s'en fout pas" : Une affaire de sextape au Sénat - 07/02
"On s'en fout, on s'en fout pas" : Une affaire de sextape au Sénat - 07/02
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Un lien avec l'affaire Guerriau

De ce sénateur, grâce à son moyen de pression, l'assistante médicale aurait obtenu une augmentation de 45%. Et elle pourrait être à l'origine d'une procédure de licenciement sans préavis et sans indemnité à l'égard du médecin du Sénat, en poste depuis cinq ans. Lui sont reprochées des prestations extérieures rémunérées pour la SNCF, des parts dans une SCI familiale, ou une absence d'une demi-journée sans prévenir. Mais pas l'histoire liée à la sextape.

En fait, c'est une autre affaire sordide qui pourrait entraîner le licenciement de ce médecin. Car c'est le même praticien qui aurait prescrit un arrêt de travail au sénateur Joël Guerriau après sa mise en examen, alors qu'il est accusé par une députée de l'avoir droguée à son insu.

Une décision qui aurait mis en colère le président du Sénat Gérard Larcher, qui voulait contraindre Joël Guerriau à démissionner. Une chose désormais impossible en raison de l'arrêt de travail du sénateur.

G.D.